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Une série documentaire sur James Brown produite par Mick Jagger et Questlove

La vie et la carrière de James Brown seront au centre d’une série documentaire en quatre parties produits par Mick Jagger, Questlove et Black Thought (The Roots).

La chaîne américaine A&E a annoncé qu’elle avait donné le feu vert à James Brown : Say It Loud, une série documentaire de quatre heures célébrant l’héritage du Parrain de la soul. La série comprendra des images d’archives inédites et des interviews de proches, de membres de la famille, de collaborateurs, etc., et retracera la vie de James Brown de sa jeunesse jusqu’à ce qu’il devienne « The hardest working man in show business.”

James Brown: Say It Loud sera diffusé en 2023, l’année du 90ème anniversaire de la naissance de James Brown.


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Disquaire Day 2022 : la sélection de Funk★U

Après deux éditions chamboulées en 2020 et 2021, le Disquaire Day sera de retour le samedi 23 avril avec une sélection de LPs soul-funk incluant des titres de Prince, Miles Davis, Kid Creole and the Coconuts, Donna Summer, The Jackson 5, Barry White et bien d’autres.

Découvrez la sélection de Funk★U ci-dessous :

Disponible le 23 avril :

 

Disponible le 18 juin :

* Réplique de l’édition promotionnelle vinyle doré translucide de 1995 incluant également 5 remixes de “I Hate U“. Version CD également disponible à partir du 17 juin.

 

 


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Betty Davis disparaît à l’âge de 76 ans

“C’est avec une grande tristesse que je partage la nouvelle du décès de Betty Davis, une influence musicale aux talents multiples, une rock star, chanteuse, songwriter, arrangeur, mannequin et icône de la mode“, vient d’annoncer Constance Portis, une de ses proches, sur sa page Facebook.

Née Betty Mabry le 6 juillet 1945, la future madame Miles Davis avait découvert la musique par le biais d’un père mélomane également « capable de danser comme Elvis Presley ». Débarquée de sa Caroline natale, Betty Davis exerce la profession de mannequin à New York, où elle rencontre Miles Davis lors d’une soirée au Village Gate en 1967. L’attraction est réciproque, et le couple se marie l’année suivante au mois de septembre. Commentaire de l’épouse : « Je suis allée chez lui, j’ai sonné à sa porte, j’ai chassé la pauvre fille qui était là et je l’ai épousé ! ». En 1968, après voir( signé quelques singles confidentiels, Betty Davis effectue ses débuts discographiques d’envergure non pas sur les sillons d’un 33-tours, mais en apparaissant sur la pochette des Filles de Kilimandjaro, l’album de Miles Davis qui contient par ailleurs un instrumental intitulé « Mademoiselle Mabry ». A l’époque, Miles commence à changer. Sous l’influence de Betty, « L’homme à la chemise verte » apparaît désormais vêtu de colifichets indiens, de tuniques psychédéliques et de pantalons tie-dye à faire pâlir d’envie Jimi Hendrix. La musique du gaucher cheerokee fait également une grosse impression sur le trompettiste. « Betty a été une grande influence sur ma vie et sur ma musique. Elle était vraiment branchée sur la pop music d’avant-garde. Elle m’a fait découvrir la musique de Jimi Hendrix puis Jimi lui-même », raconte Miles Davis dans son autobiographie, en oubliant d’évoquer sa jalousie maladive à l’encontre du guitariste. Flairant une série d’aventures extraconjugales dont une (plus tard démentie par l’intéressée) entre son épouse « trop jeune et trop dingue » et Hendrix, Miles obtient le divorce en 1969.

Quelques semaines après la séparation, Betty Davis grave quelques titres lors de séances produites par Alan Douglas aux cotés de John McLaughlin, puis s’exile à Londres en 1971. Malgré le soutien de Marc Bolan, Betty Davis ne décroche pas de signature sur un label anglais. Elle retourne les mains vides à San Francisco, où l’attend son nouveau boyfriend Michael Carabello, percussionniste de la première mouture du Santana Band tout juste dissous. Par l’intermédiaire de Carabello, Betty Davis rencontre d’anciens membres de la Family Stone, parmi lesquels le batteur Greg Errico et le bassiste Larry Graham. Les anciens porte-flingues de Sly constituent l’épine dorsale de Betty Davis, un premier album éponyme qui sort en 1973. Propulsée par le slap de Graham et des textes à faire rougir Millie Jackson, Betty Davis susurre aux oreilles de l’auditeur les confessions les plus inavouables : « Anti Love Song », « Steppin In Her I. Miller Shoes » et la mise en bouche “If I’m In Luck I Might Get Picked Up“, qu’on pourrait traduire par « Si j’ai de la chance, je vais me faire embarquer ». Le disque, victime d’un nadir promotionnel, est un flop, tout comme son successeur, They Say I’m Different, qui paraît au printemps 1974. Jugée trop risky par les responsables de son label américain, Betty Davis reprend l’avion pour Londres. Robert Palmer contribue bientôt à une signature chez Island Records, qui aboutira à l’enregistrement de Nasty Gal en 1975, dernier album studio en date de Betty Davis. Indissociable de ses deux efforts précédents, Nasty Gal voit se détacher « F.U.N.K », name-dropping volcanique où se croisent Sly Stone, Jimi Hendrix, Stevie Wonder et les JB’s. Une détonation et puis plus rien.

Recluse et vivant dans la semi-pauvreté dans sa modeste demeure dans la banlieue de Pittsburgh, Betty Davis ressurgit dans l’actualité discographique par le biais des rééditions des albums “perdus“ Is This Love Or Desire ? (2009), The Columbia Years 1968-1969 (2016)  puis du documentaire intimiste Betty Davis, la Reine du funk réalisé par Phil Cox en 2018. En compagnie de Danielle Maggio, elle composait dernièrement de nouvelles chansons, sans toutefois évoquer l’envie d’un retour dans la lumière. Victime du cancer, Betty Davis est décédée le 9 février. She was a big freak… 

Le documentaire Betty Davis, La Reine du funk :

 


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“Michael”, le biopic officiel de Michael Jackson

This is it : Michael, le biopic consacré à Michael Jackson, sera produit par Graham King (Bohemian Rhapsody), assisté de John Branca et John McLain, les représentants des ayants-droits du Michael Jackson.

Basé sur un script de John Logan (Gladiator, Skyfall) et distribué par Lionsgate, ce projet bénéficie de l’aval de la famille Jackson : “dès son enfance, Michael adorait la magie du cinéma. Notre famille est honorée de voir son histoire portée au grand écran”, explique Katherine Jackson, la mère de l’artiste disparu en 2009.

Michael offrira au public un portrait détaillé d’une personnalité complexe devenue Roi de la pop. Le film reproduira à l’écran les plus célèbres performances de Michael Jackson et donnera un aperçu du processus créatif et de la vie privée de l’entertainer”, indique également un communiqué de presse au sujet d’un long-métrage actuellement en cours de pré-production.

 


Syl Johson RIP

Disparition de Syl Johnson (1936-2022)

Sylvester “Syl” Johnson, alias Syl Johnson, est décédé le 6 février à l’âge de 85 ans.

Le songwriter-producteur avait signé plusieurs classiques millésimés de la soul, dont l’incontournable “Is It Because I’m Black” (paru sur Twinight Records en 1969), avant d’aligner une série d’albums cultes pour le mythique label Hi Records de Willie Mitchell : Back For A Taste of Love (1973), Diamond in the Rough (1974) et Total Explosion en 1975.

Retiré dans les années 1980, Syl Johnson effectua son retour dans la lumière au cours de la décennie suivante, via les samples hip-hop de “Different Strokes”, un titre de 1967 échantillonné par (entre autres) Public Enemy et le Wu-Tang Clan. Son comeback discographique entamé en 1994 avec Back in the Game, enregistré avec la section rythmique de Hi Records et sa fille Syleena Johnson, sera couronné par le coffret rétrospectif Complete Mythology de Numero Group, une somme monumentale parue en 2010.

Trois ans plus tard, Syl Johnson était programmé en tête d’affiche du festival Blues Passion de Cognac. Un événement annulé en dernière minute, le soulman ayant finalement décidé de ne pas traverser l’Atlantique quelques heures avant le décollage de son vol. Un regret pour le public français et Funk★U, dont Syl Johnson avait composé – sans le savoir – l’hymne officieux, “Fonk You”, en 1977…

Bye-bye, Syl Johnson.

 


The Jb's stage 2022

Stage de Funk avec The JB’s à Paris

En marge du concert parisien de The JB’s au New Morning le mardi 12 avril, un stage de funk réservé aux musiciens (basse, chant et cuivres) sera organisé du 10 au 12 avril.

Les deux journées du 10 et 11 avril seront suivies d’un concert de restitution de fin de stage sur la scène du New Morning le 12 avril au soir.

Les intervenants : Fred Thomas (le bassiste le plus samplé au monde !), Cynthia Moore, choriste de James Brown, assistée de Kristle (choriste de Martha High et  professeur de chant au CFPM et à Y’a de la Voix). Les vents seront encadrés par Jeff Watkins et Tyrone Jefferson (directeur Artistique des JB’s et ancien tromboniste de Maceo Parker).

Attention, places limitées de 15 à 20 personnes maximum.

Les horaires :
  • Le 10 avril  :  de 10 à 13h et de 15 à 17h
  • Le 11 avril   :  de 10 à 13h et de 15 à 17h
  • Le 12 avril  :  19h – concert de Restitution de fin de stage au New Morning

Informations ci-dessous :

Copie de The JB's stage


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