
“Gentleman” de Fela réédité pour son 50ème anniversaire
Sorti en 1973, Gentleman est le dernier des albums de transition de Fela du début des années 1970 – il a été suivi par Alagbon Close en 1974, sur lequel il a réuni tous les ingrédients emblématiques de l’Afrobeat.
Sur sa chanson phare, “Gentleman”, on y entend l’une des paroles les plus incisives de Fela, chantée en call-and-response avec les choristes. “Je ne suis pas du tout un gentleman”, chante Fela.
Gentleman – 50th Anniversary sera réédité en en édition vinyle limitée le 23 juin, quelques jours après la fin de l’exposition Rébellion Afrobeat qui s’achèvera le 11 juin à la Philharmonie de Paris.

“Shakara” de Fela fête ses 50 ans en vinyle collector
Alors que l’exposition dédiée au pape de l’afrobeat se poursuit à la Cité de la musique de Paris, voici l’édition 50ème anniversaire de l’album Shakara.
Sixième volume de la série des rééditions anniversaire de la discographie de Fela Kuti, Shakara, sorti en 1972, contient des paroles en Pidgin English, afin d’élargir l’audience de sa musique au-delà des locuteurs yoruba. Dans “Lady”, Fela met en avant l’adoption des habitudes sociales européennes au détriment de la culture africaine. “Shakara” est un morceau principalement instrumental chanté en Yoruba avec de stupéfiants arrangements de cor, des solos incisifs de Fela au clavier et du redoutable Igo Chico au saxophone ténor.
Shakara sera réédité sur plusieurs supports, dont un LP rose gatefold amélioré avec bande obi dorée. De plus, le groupe Ezra Collective a remixé et repris les morceaux de l’album sur un 45-tours bonus jaune. Cette édition spéciale proposée par Partisan Records sera disponible le 13 janvier 2023.

“Afrodisiac“ de Fela réédité en vinyle pour son 50ème anniversaire
En marge de l’événement Fela à la Philharmonie de Paris, la campagne de rééditions vinyle de la discographie du Roi de l’afrobeat se poursuit avec la ressortie d’Afrodisiac.
Enregistré en 1972 aux mythiques studios Abbey Road de Londres sous la conduite du producteur Jeff Jarratt, Afrodisiac est réputé pour son titre ”Jeun Ko Ku”, une satire sur la gloutonnerie et le premier grand succès de Fela en Afrique de l’Ouest. En anglais approximatif, le titre signifie ” couper et désaltérer “, ce qui signifie ” manger et mourir ” en anglais courant. Sur le plan textuels, le titre le plus marquant est la dernière plage d’Afrodisiac ”Je’Nwi Temi” (“ne me bâillonne pas”), une critique de l’establishment politique et militaire nigérian et une défense de la liberté d’expression.
Afrodisiac – 50th Anniversary Edition sera disponible en édition limitée double-vinyle colorés vert-rouge le 2 décembre via Partisan Records.

Fela : “Vinyl Box #5″ en décembre
Partisan Records vient d’annoncer la parution du cinquième volume des rééditions vinyles du catalogue de Fela Kuti. Vinyl Box #5 a été sélectionné par Femi Kuti, le fils de Fela, un multi-instrumentiste réputé – également ambassadeur de l’afrobeat –, et Chris Martin de Coldplay. Ce cinquième coffret succède à ceux slectionnés par Erykah Badu, Brian Eno, Ginger Baker et Questlove et contient les albums Why Black Man Dey Suffer (1971), Noise For Vendor Mouth (1975), Kalakuta Show (1976), Excuse O (1976), Ikoyi Blindness (1976), Original Sufferhead (1981) et Overtake Don Overtake Overtake (1989).
Le visuel de chaque album a été recréé avec soin à partir des pressages vinyles originaux et le coffret contient également un livret en couleur de 20 pages comprenant des introductions rédigées par Chris Martin et Femi Kuti – des chroniques approfondies des 7 disques par le journaliste spécialiste de l’afrobeat Chris May – des textes de chansons – des photos de Fela inédites – des clichés provenant de Music Is The Weapon, le documentaire de 1982 et un poster réalisé par l’artiste nigérian Lemi Ghariokwu, la force créatrice derrière une trentaine de couvertures d’albums de Fela.
Vinyl Box #5 paraîtra le 10 décembre prochain et sera limité à 4000 exemplaires dans le monde (informations).

Deux albums mythiques de Fela Kuti réédités en vinyle
L’année 2021 marque le cinquantième anniversaire de deux des enregistrements les plus appréciés de Fela Kuti : London Scene et l’album légendaire enregistré avec Ginger Baker, le batteur de Cream. Cet automne, les deux disques seront réédités en vinyles collectors colorés et splatter par Partisan Records (distribution française : PIAS). London Scene paraîtra le 5 novembre et Live! With Ginger Baker sera disponible le 25 février. Ce dernier bénéficiera d’un son remasterisé à Abbey Road, à partir des bandes masters originales.
De plus, un solo de batterie récemment découvert de Tony Allen et Ginger Baker provenant d’une performance d’Africa 70 au Festival de Jazz de Berlin en 1978, est d’ores et déjà disponible en streaming. Un solo de batterie d’Allen et Baker est apparu sur les versions précédentes de ‘Live! With Ginger Baker’, mais cette seconde partie était restée inédite. On peut l’écouter ici.

“There Is No End“, l’album posthume de Tony Allen
Disparu le 30 avril 2020, Tony Allen, le légendaire batteur afrobeat, effectuera son retour posthume avec l’album There Is No End.
Un an après jour pour jour, cet album inédit respecte une des dernières volontés de Tony Allen : collaborer avec une nouvelle génération de rappeurs afin de leur donner une voix dans une période de turbulence globale où la musique n’a jamais été aussi importante.
Co-produit par Damon Alban, “Cosmosis“ le premier extrait de l’album, comprend ainsi la participation du rappeur Skepta sur un texte du romancier Nigérien Ben Okri.
Découvrez ci-dessous “Cosmosis“ feat. Skepta. There Is No End sera disponible le 30 avril 2021 (distribution Decca/Universal)

“African Rhythms 1970-1982″, l’anthologie de Oneness of Juju et Plunky J. Branch
Pour inaugurer un nouveau partenariat avec le label indépendant Black Fire, Strut Records publiera le 10 juillet prochain une compilation définitive consacrée au groupe Oneness of Juju, mené par Plunky J. Branch, dans une version entièrement remasterisée et agrémentée de documents inédits.
African Rhythms 1970-1982 reprend une compilation sortie sur Strut en 2001, et a été entièrement remasterisé par Frank Merritt au studio The Carvery. Le disque est accompagné d’un livret contenant des photos rares, une longue interview avec Plunky Branch et des notes de pochette signées Chris Menist.
Remontant jusqu’aux premiers travaux du groupe dans les années 1970 – aux côtés du jazzman sud-africain exilé à San Francisco Ndikho Xaba – cette compilation revient sur la période où le groupe évoluait au sein de la scène loft jazz de New-York, la formation du groupe Juju et la publication de deux albums emblématiques de jazz percussif sur le label Strata-East. “Je me voyais comme un guerrier culturel” se souvient Plunky. “Nous avions étudié l’Afrique et essayions d’infuser notre musique de son esprit”.
De retour dans sa ville natale de Richmond, en Virginie, au milieu des années 70, Plunky réunit un superbe nouveau groupe de musiciens et chanteurs pour créer la nouvelle incarnation du groupe, Oneness of Juju, gardant l’influence africaine mais mélangeant sa musique au funk et au R&B sur l’album classique African Rhythms. “Nous avons réalisé que si nous ajoutions un beat aux rythmes afro-cubains, les gens de Richmond ou de Washington DC se sentiraient davantage concernés par la musique et que ça ne changerait rien à notre message”.
Ce virage donne lieu à une série de classiques soul-jazz parus sur le label de Jimmy Gray Black Fire, parmi lesquels “River Luv Rite”, “Plastic”, “Don’t Give Up” ainsi que leur plus gros hit international “Every Way But Loose” en 1982, remixé plus tard par Larry Levan. Le groupe bénéficie d’un regain d’intérêt au milieu des années 80 quand les innovateurs du go go de Washington le citent comme une influence majeure et que les DJ spécialisés en rare grooves inondent les dancefloors londoniens de la musique de Oneness of Juju.
African Rhythms 1970-1982 sera disponible le 10 juillet en versions CD, 3-LPs et digitale

Audio : Femi Kuti “One People One World”
One People One World, le nouvel album de Femi Kuti, sera disponible en février prochain. Enregistré en grande partie à Lagos au Nigeria, ce dixième LP voit Femi Kuti et son groupe Positive Force revenir aux racines africaines de la musique, avec des notes de reggae, de highlife, de soul, de R&B et d’autres saveurs africaines, caribéennes et afro-américaines.
One People One World sortira le 23 février 2018 sur le label Partisan/Knitting Factory. Découvrez ci-dessus son morceau-titre “One People One World”.

Erykah Badu compile Fela en vinyle
Après Questlove, Ginger Baker et Brian Eno, Erykah Badu a compilé un nouveau coffret vinyle de Fela.
Distribuée le 15 décembre par Knitting Factory Records, la sélection d’Erykah Badu comprend les albums Coffin For Head of State (1980), Yellow Fever (1976), No Agreement (1977), J.J.D. (Johnny Just Drop) (1977), V.I.P. (1979), Army Arrangement (1984) et Underground System (1992). “Fela Kuti est un putain de génie”, explique Erykah Badu. “Écoutez ces titres, de préférence avec un bon joint… à combustion lente.”
Limité à 3000 exemplaires, ce coffret collector de 7 vinyles remasterisés à partir des bandes analogues d’origine contient également un poster 16”x24” par l’illustrateur de pochettes Lemi Ghariokwu et un livret de 20 pages comportant un essai signé Erykah Badu.
Tracklisting :
Yellow Fever
A. Yellow Fever
B. Na Poi ’75
No Agreement
A. No Agreement
B. Dog Eat Dog (Instrumental)
J.J.D.
A. Part 1
B. Part 2
V.I.P.
A. Part 1
B. Part 2
Coffin For Head of State
A. Part 1
B. Part 2
Army Arrangement
A. Part 1
B. Part 2
Underground System
A. Underground System
B. Pansa Pansa

Vidéo : “Fela, une voix pour l’Afrique”
Inédit dans les salles françaises, le documentaire Finding Fela réalisé en 2014 par Alex Gibney (auteur de l’excellent Mr. Dynamite: The Rise of James Brown) et disponible en DVD depuis le mois juillet a été diffusé sur Arte ce week-end sous le titre Fela, une voix pour l’Afrique.
Pour raconter l’histoire de Fela Anikulapo Kuti, Alex Gibney a choisi pour point de départ la comédie musicale Fela !, présentée à Broadway par le célèbre chorégraphe Bill T. Jones. Les séquences de répétitions, les commentaires des participants et de nombreux extraits du spectacle en compagnie d’Antibalas (“le seul groupe américain qui me fout la trouille”, avoue Questlove) croisent des interviews avec Femi et Sean Kuti et d’autres membres de sa famille, ses amis, ses musiciens et, surtout, une importante somme d’archives tirées de 1200 heures de rushes.
“La musique est une arme !”. Le leitmotiv de Finding Fela puise sa source dans une discographie étendue et militante et décrit par le biais de Tony Allen et divers membres d’Africa 70 et Egypt 80 l’union du jazz, du highlife et de l’influence cruciale de James Brown sur la musique de Fela. Les nombreuses archives live (dont celles du concert du festival jazz de Berlin en 1978) du documentaire témoignent de la force d’un discours aussi implacable que les grooves du parrain de l’afrobeat.
Pour visionner Fela, une voix pour l’Afrique, cliquez sur le lien en une de cette page.

“Finding Fela”
Inédit dans les salles françaises, le documentaire Finding Fela réalisé en 2014 par Alex Gibney (auteur de l’excellent Mr. Dynamite: The Rise of James Brown) est enfin disponible en DVD. Pour raconter l’histoire de Fela Anikulapo Kuti, Alex Gibney a choisi pour point de départ la comédie musicale Fela !, présentée à Broadway par le célèbre chorégraphe Bill T. Jones. Les séquences de répétitions, les commentaires des participants et de nombreux extraits du spectacle en compagnie d’Antibalas (“le seul groupe américain qui me fout la trouille”, avoue Questlove) croisent des interviews avec Femi et Sean Kuti et d’autres membres de sa famille, ses amis, ses musiciens et, surtout, une importante somme d’archives tirées de 1200 heures de rushes.
En donnant la parole aussi bien à ses proches qu’à ses observateurs contemporains, Finding Fela offre un point de vue distancié sur la vie et l’oeuvre de “L’homme qui portait la mort dans sa gibecière” : Fela y est dépeint comme un personnage quasi-mythique au courage politique héroïque face à la corruption et la violente répression du pouvoir de Lagos, mais aussi comme un homme aux attitudes parfois inconséquentes, de sa polygamie XXL -27 femmes épousées simultanément- à son rapport insouciant au Sida dont il fut finalement victime en 1997. Sa collaboration mystique avec l’étrange Professeur Hindu fait également l’objet d’une sidérante mise en scène gore d’un réalisme particulièrement choquant.
“La musique est une arme !”. Le leitmotiv de Finding Fela puise sa source dans une discographie étendue et militante et décrit par le biais de Tony Allen et divers membres d’Africa 70 et Egypt 80 l’union du jazz, du highlife et de l’influence cruciale de James Brown sur la musique de Fela. Les nombreuses archives live (dont celles du concert du festival jazz de Berlin en 1978) du documentaire témoignent de la force d’un discours aussi implacable que les grooves du parrain de l’afrobeat.
Jacques Trémolin
Finding Fela d’Alex Gibney ***. DVD et VOD disponibles le 6 juillet (Distribution Luminor/Films Distribution).
Le documentaire “Finding Fela” en DVD le 6 juillet
Inédit dans les salles françaises, le documentaire Finding Fela sera disponible en DVD et VOD le 6 juillet prochain.
Pour raconter l’histoire de Fela Anikulapo Kuti, le réalisateur Alex Gibney a entrecoupé des interviews avec les membres de sa famille, ses amis et les autres membres du groupe avec des images incroyables tirées de 1200 heures de rushes, des scènes de la comédie musicale de Broadway lors de sa venue à Lagos.
Le résultat est un documentaire à couper le souffle sur un musicien de génie, un activiste politique mais aussi une personne imprévisible, explosive et surtout énigmatique. Quand la musique est une arme !
Le DVD contiendra les bonus suivants :
- Interviews en versions longues
- Rencontre avec la famille et les amis de Fela Kuti
- Bande annonce
Finding Fela d’Alex Gibney. DVD et VOD disponible le 6 juillet (Distribution Luminor/Films Distribution).