
Donna Summer, le documentaire
Décédée d’un cancer du poumon en 2012, Donna Summer fait l’objet d’un documentaire diffusé le mois prochain sur la chaîne américaine HBO.
Co-réalisé par Brooklyn Dudano, la fille de l’égérie soul-disco-funk, et Roger Ross Williams, Donna Summer : Love To Love You retrace le parcours complexe de l’interprète de “Love to Love You”, “I Feel Love”, “MacArthur Park”, “Hot Stuff”, “Bad Girls” et “No More Tears (Enough Is Enough)”. En marge d’images d’archives rares, le documentaire comprend la participation de ses filles (Sudano, Mimi Dohler et Amanda Sudano Ramirez), de son époux Bruce Sudano, de sa manageuse Susan Munao, du musicien Bob Conti et du producteur Giorgio Moroder.
Donna Summer : Love To Love You sera disponible à partir du 20 mai sur HBO. Découvrez ci-dessous sa bande-annonce :

“Getting It Back”, l’histoire de Cymande en documentaire
Sorti sur les écrans au Royaume-Uni en début d’année Getting It Back : The Story of Cymande retrace l’histoire du groupe fondé à Londres en 1970.
Combinant jazz, funk, soul et rythmes caribéens, Cymande a créé un son unique porteur d’un message pacifiste. Dès 1973, rentrant dans les charts US, le groupe se retrouvera en première partie des tournées des stades d’Al Green, mais victime des préjugés racistes outre-manche, il stoppe les concerts en 1975 et se dissout en 1981 avant de se reformer trois décennies plus tard.
Réalisé par Tim MacKenzie-Smith, Getting It back : The Story of Cymande réunit des images d’archives, des interviews des membres de Cymande et des interventions, entre autres, de Mark Ronson, Jazzie B, Peanut Butter Wolf et Louie Vega. Sortie DVD/digitale prévue courant 2023.
Découvrez la bande-annonce de Getting It Back : The Story of Cymande :

L’album “Thriller“ de Michael Jackson raconté dans un documentaire inédit
Parallèlement à la sortie le 18 novembre de l’édition 40ème anniversaire de l’album Thriller de Michael Jackson, un nouveau documentaire officiel sera proposé par Sony Music Entertainement. Réalisé par le journaliste, historien de la musique et cinéaste Nelson George, ce film retracera les coulisses de l’album phénomène et de ses plus célèbres hits, dont “Beat It“, “Billie Jean“ et “Thriller“.
« La sortie de Thriller a redéfini Michael Jackson, le faisant passer de star adolescente à superstar adulte », déclare Nelson George dans un communiqué. « L’album et les courts métrages qu’ils ont inspirés ont créé un nouveau modèle reliant la musique et l’image. Ce fut un privilège d’explorer cet album extraordinaire et de revisiter sa magie. »
A l’instar de Bad 25 et Michael Jackson’s Journey from Motown to Off the Wall, ce nouveau documentaire bénéficiera d’archives inédites et d’interviews exclusives. Sa date de sortie (aux alentours de celle de l’édition 40ème anniversaire de Thriller) et son mode de distribution seront révélés prochainement.

Vidéo : “Barry White – A Dream of Love” (documentaire, 2022)
Fidèle à sa programmation régulière de documentaires musicaux, la chaîne Arte diffuse cet été un portrait inédit consacré à Barry White.
Nourri de nombreux extraits de ses concerts et des confidences de son entourage, Barry White – A Dream of Love, réalisé par Oliver Schwabe retrace le parcours du chanteur à l’allure imposante et aux plus de 100 millions de disques vendus.
Extrait du communiqué de presse : “Il n’y avait aucun moyen d’échapper à ma voix. Partout où j’allais, je pouvais voir l’effet immédiat qu’elle avait sur les gens“, disait Barry White lorsqu’il évoquait ses débuts. “You’re the First, the Last, my Everything”, “Can’t Get Enough of Your Love, Babe” ou encore “Let the Music Play”… : Barry White (1944-2003) est l’auteur de quelques-uns des hits les plus emblématiques – et romantiques – de la soul. Même lorsqu’elle n’est pas portée par sa voix de basse, aussi puissante que veloutée, sa musique reste immédiatement reconnaissable. Distillés au fil d’une prodigieuse carrière de plus de trois décennies, les compositions, arrangements et orchestrations du chanteur afro-américain sont marquées par un cachet inimitable, caractéristique du “Phillysound”, ce mouvement précurseur du disco né à Philadelphie. Icône pop prématurément disparue à 58 ans, le “maestro de l’amour”, comme il se désignait lui-même, avait encore remporté deux Grammy Awards en 2000, après un retour remarqué au sommet des charts avec son album Staying Power.
Barry White – A Dream of Love sera disponible jusqu’au 20 août sur Arte.TV. Pour visionner le documentaire, cliquez ci-dessous.

“Barry White – A Dream of Love“ bientôt sur Arte
Fidèle à sa programmation régulière de documentaires musicaux, la chaîne Arte diffusera cet été un portrait inédit consacré à Barry White.
Nourri de nombreux extraits de ses concerts et des confidences de son entourage, Barry White – A Dream of Love, réalisé par Oliver Schwabe retrace le parcours du chanteur à l’allure imposante et aux plus de 100 millions de disques vendus.
Extrait du communiqué de presse : “Il n’y avait aucun moyen d’échapper à ma voix. Partout où j’allais, je pouvais voir l’effet immédiat qu’elle avait sur les gens“, disait Barry White lorsqu’il évoquait ses débuts. “You’re the First, the Last, my Everything”, “Can’t Get Enough of Your Love, Babe” ou encore “Let the Music Play”… : Barry White (1944-2003) est l’auteur de quelques-uns des hits les plus emblématiques – et romantiques – de la soul. Même lorsqu’elle n’est pas portée par sa voix de basse, aussi puissante que veloutée, sa musique reste immédiatement reconnaissable. Distillés au fil d’une prodigieuse carrière de plus de trois décennies, les compositions, arrangements et orchestrations du chanteur afro-américain sont marquées par un cachet inimitable, caractéristique du “Phillysound”, ce mouvement précurseur du disco né à Philadelphie. Icône pop prématurément disparue à 58 ans, le “maestro de l’amour”, comme il se désignait lui-même, avait encore remporté deux Grammy Awards en 2000, après un retour remarqué au sommet des charts avec son album Staying Power.
Barry White – A Dream of Love sera diffusé le vendredi 22 juillet à 22h25 et sera disponible jusqu’au 20 août sur Arte.TV

“Summer of Soul“ remporte l’Oscar du meilleur documentaire
Au cours de l’été 1969, le Harlem Cultural Festival avait réuni plus de 300 000 spectateurs au Mount Morris Park. Sly and the Family Stone, Stevie Wonder, Nina Simone, B.B. King, The 5th Dimension, David Ruffin, Mahalia Jackson, the Staple Singers et Gladys Knight and the Pips figuraient à l’affiche de cet événement.
Cinquante ans plus tard, ses 40 heures d’images inédites ont été compilées dans Summer of Soul, un documentaire diffusé sur la plateforme en ligne Hulu réalisé par Questlove, le batteur de The Roots et directeur musical de l’émission Late Night with Jimmy Fallon. “Je suis très excité à l’idée de présenter au public la passion, l’histoire et la musique du Harlem Cultural Festival”, déclare ce dernier. “Les performances sont extraordinaires et j’ai été stupéfait en découvrant ces archives pour la première fois. C’est incroyable de visionner après 50 ans une histoire qui n’avait jamais été racontée jusqu’ici.”
Après avoir remporté un prix au Festival de Sundance en 2021, Summer of Soul a décroché cette nuit l’Oscar du meilleur documentaire. Découvrez la bande-annonce du documentaire et la remise du trophée à Questlove des mains de l’humoriste Chris Rock ci-dessous.

Vidéo : “Naissance d’un héros noir au cinéma : Sweet Sweetback“ (Arte, 2022)
Réalisé par Catherine Bernstein et Martine Delumeau (et narré par la voix par Sandra Nkaké), le documentaire Naissance d’un héros noir au cinéma : Sweet Sweetback est actuellement disponible sur Arte.TV
Detroit, le 31 mars 1971. Une foule jeune et noire se presse devant le cinéma Grand Circus, une affluence inhabituelle pour un film indépendant classé X au titre bizarre, Sweet Sweetback’s Baadasssss Song. Ébahi et ravi, le public découvre un héros noir en révolte contre une Amérique raciste. Employé dans une maison close du ghetto de Watts, à Los Angeles, Sweetback a pris la tangente parce qu’il a défendu un Black Panther et assommé les policiers qui l’agressaient. “Le thème du film c’est : vous avez saigné mon père et ma mère, mais vous ne m’aurez pas“, résume posément Melvin Van Peebles. Le réalisateur n’en est pas à son coup d’essai. Après un exil fructueux en France, il est revenu aux États-Unis pour tourner Watermelon Man, comédie narquoise narrant les aventures d’un Blanc qui se réveille dans un corps noir et ne s’en trouve pas plus mal. Une fin progressiste intégrée au montage final au nez et à la barbe des studios.
Avec en main le journal de tournage au titre éponyme de Melvin Van Peebles, ses proches, notamment ses enfants et son petit-fils, en lisent des extraits et témoignent, replongeant dans l’épopée rocambolesque de ce film émancipateur qui remporta un succès phénoménal. Après avoir ouvert la voie à l’éphémère Blaxploitation, à travers une flopée de films à petit budget qui édulcorent son message politique, Sweet Sweetback… fera par la suite des émules plus combatifs (Spike Lee, John Singleton, Ava DuVernay…). Rempli d’archives qui immergent dans l’atmosphère libertaire et explosive des seventies, ce documentaire comporte aussi de nombreuses interviews de Melvin Van Peebles, où, flegmatique et direct, le cinéaste, disparu en 2021, raconte ses déboires, sa débrouille et assène quelques décapantes vérités.
Découvrez ci-dessous Naissance d’un héros noir au cinéma : Sweet Sweetback. A lire également : notre entretien avec Melvin Van Peebles.

Une série documentaire sur James Brown produite par Mick Jagger et Questlove
La vie et la carrière de James Brown seront au centre d’une série documentaire en quatre parties produits par Mick Jagger, Questlove et Black Thought (The Roots).
La chaîne américaine A&E a annoncé qu’elle avait donné le feu vert à James Brown : Say It Loud, une série documentaire de quatre heures célébrant l’héritage du Parrain de la soul. La série comprendra des images d’archives inédites et des interviews de proches, de membres de la famille, de collaborateurs, etc., et retracera la vie de James Brown de sa jeunesse jusqu’à ce qu’il devienne « The hardest working man in show business.”
James Brown: Say It Loud sera diffusé en 2023, l’année du 90ème anniversaire de la naissance de James Brown.

Un financement en ligne pour le documentaire Black Fire Records
James “Plunky” Branch appelle au financement en ligne du documentaire Black Fire. Produit par Black Fire Culture en collaboration avec la Home Rule Music and Film Preservation Foundation, ce projet retrace la musique et le patrimoine culturel de Washington DC en mettant en lumière les documents, les images, les photographies, l’artwork, les séquences vidéo, la musique et les personnes qui se cachent derrière Black Fire Records.
Grâce à l’utilisation d’entretiens personnels, d’images d’archives et de photographies, le documentaire fait la lumière sur un label de jazz indépendant appartenant à des Noirs, créé à Chocolate City dans les années 1970. Il raconte aussi l’histoire des débuts de la radio à Washington et des labels indépendants de l’époque, en particulier les labels de jazz.
Black Fire raconte l’histoire du mouvement Spiritual Jazz en mettant en avant les contemporains de Plunky, comme Sun Ra. Black Fire est une histoire sur les mouvements culturels noirs de l’époque, en particulier à Washington, mais aussi en Californie et à New York. Créé par Jimmy Gray, DJ et producteur, et le saxophoniste James “Plunky” Branch, qui dirigeait le groupe Oneness Of Juju, Black Fire Records a suivi les traces d’autres labels indépendants influents appartenant à des Noirs, comme Strata-East et Tribe.

Un documentaire en préparation sur Billy Preston
“C’est un énorme privilège d’avoir pu jouer avec autant de grands musiciens. C’était aussi un grand honneur d’avoir fait partie de ces groupes mythiques en tant que musicien noir, et j’espère avoir contribué à l’évolution des mentalités”, confiait Billy Preston à Funk★U, quelques mois avant sa disparition en juin 2006.
Surnommé le cinquième Beatle après sa collaboration avec les Fab Four sur leurs ultimes albums Let It Be et Abbey Road, Billy Preston s’est illustré aux côtés des plus grands noms de la soul et du funk, dont Aretha Franklin, Sam Cooke, Ray Charles et Sly Stone, en contribuant à There’s A Riot Goin’On en 1971.
Un documentaire actuellement en pré-production racontera prochainement l’histoire méconnue d’un des plus célèbres sessionmen de l’histoire de la musique populaire. Réalisé par Paris Barclay et co-écrit par Cheo Hodari Coker, celui-ci abordera l’incroyable parcours musical de l’auteur de “Nothing From Nothing”, de ses débuts dans les clubs d’Hambourg à l’âge de 16 ans jusqu’à ses dernières apparitions sur scène et en studio. Son histoire personnelle, marquée par des abus sexuels subis dans son enfance et ses problèmes d’addiction au cours des années 1970 seront également évoqués dans un projet co-produit par Homegrown et White Horse Pictures.

Vidéo : “Bitchin’: The Sound and Fury of Rick James“ (trailer)
Diffusé sur la chaîne américaine Showtime en septembre prochain, le documentaire Bitchin’: The Sound and Fury of Rick James retrace le parcours mouvementé de l’icône du punk-funk disparue en 2004.
Réalisé par Sacha Jenkins et accompagné par un score instrumental de Ali Shaheed Muhammad et Adrian Younge, ce film réunit de nombreuses images d’archives et un panel d’intervenants incluant, entre autres, Bootsy Collins, Ice Cube et les membres du Stone City Band.
Découvrez ci-dessous la bande-annonce de Bitchin’: The Sound and Fury of Rick James.

“Bitchin’”, un nouveau documentaire sur Rick James
Dévoilé ce week-end au Festival du film de Tribeca (New York), le documentaire Bitchin’ : The Sound and Fury of Rick James retrace la vie – agitée – de la superstar du punk-funk disparue en 2004.
Réalisé par Sacha Jenkins et accompagné par un score instrumental de Ali Shaheed Muhammad et Adrian Younge, ce film réunit de nombreuses images d’archives et un panel d’intervenants incluant, entre autres, Bootsy Collins et les membres du Stone City Band.
Bitchin’ : The Sound and Fury of Rick James sera diffusé prochainement sur la chaîne câblée américaine Showtime. Découvrez son premier extrait ci-dessous.