
Une série documentaire sur James Brown produite par Mick Jagger et Questlove
La vie et la carrière de James Brown seront au centre d’une série documentaire en quatre parties produits par Mick Jagger, Questlove et Black Thought (The Roots).
La chaîne américaine A&E a annoncé qu’elle avait donné le feu vert à James Brown : Say It Loud, une série documentaire de quatre heures célébrant l’héritage du Parrain de la soul. La série comprendra des images d’archives inédites et des interviews de proches, de membres de la famille, de collaborateurs, etc., et retracera la vie de James Brown de sa jeunesse jusqu’à ce qu’il devienne « The hardest working man in show business.”
James Brown: Say It Loud sera diffusé en 2023, l’année du 90ème anniversaire de la naissance de James Brown.

James Brown remixé dans “Black & Loud – James Brown Reimagined“
Stro Elliot, le multi-instrumentiste de The Roots, s’est associé au label Urban Legend pour remixer 10 classiques de James Brown.
Dans Black & Loud: James Brown Reimagined, Elliot revisite le répertoire du Godfather of Soul avec, entre autres, “She Made Me Popcorn” (remix de “Mother Popcorn”), “Machine No Make Sex” (remix de “Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine”) et « Coal Sweat », sa relecture de « Cold Sweat ».
Black & Loud: James Brown Reimagined sera disponible le 11 février en versions LP, LP translucide et digitale. Découvrez ci-dessous “Machine No Make Sex” et le tracklisting de l’album.
Tracklisting
A-Side
A1. Turn It Up Give It Shrooms (Give It Up or Turn It a Loose)
A2. SortaBad (Super Bad)
A3. The Big Purple Donut (The Payback)
A4. Coal Sweat (Cold Sweat)
A5. Get Up Off (Get Up Offa That Thing)
B1. The Goodest Foot (Get On the Good Foot)
B2. Dragon Pants (Hot Pants)
B3. She Made Me Popcorn (Mother Popcorn)
B4. Machine No Make Sex (Get Up [I Feel Like Being a] Sex Machine)
B5. Black And Loud (Say It Loud – I’m Black and I’m Proud)

Gagnez des vinyles “Give Me the Funk ! (Volume 5)”
En partenariat avec Wagram Music, Funk★U vous offre le vinyle Give Me the Funk ! (Volume 5).
Après le succès des trois premiers volumes parus l’an dernier de la collection Give Me the Funk ! The Best Funky-Flavored Music, voici les volumes 4, 5 et 6 disponibles depuis le 27 août (Informations).
Pour remporter votre album vinyle, il suffit de répondre à la question suivante en nous écrivant à concoursfunku@gmail.com avant le jeudi 23 septembre 20 heures. N’oubliez pas d’ajouter vos coordonnées complètes (nom, prénom, adresse postale) !
- Quel groupe a enregistré la version originale de “For the Love of Money“ ?
Que serait le funk sans ses grands personnages excentriques ? Le cinquième épisode de la série Give Me The Funk rassemble quelques-uns de ses plus remarquables spécimens, à commencer par Clarence Reid : “Je faisais déjà du rap en 1959 sur des 78 tours !“, scandait l’alter-ego de Blowfly, leader des iconoclastes The Blowflys. Apparaît ensuite George Clinton et les délires orchestraux d’« If You Don’t Like the effects, Don’t Produce the Cause », extrait de l’inclassable America Eats its Young de Funkadelic (1972). Dans ce même volume, les Ohio Players et The Jimmy Castor Bunch s’extirpent de leurs pochettes extravagantes pour délivrer leurs grooves insensés, tandis que James Brown dénonce les méfaits de l’alcool et du tabac dans le rare « Smokin’ and Drinkin’ ». Si vous n’aimez pas les effets, ne produisez pas la cause !
Face A
- The Blowflys “Funky in the Hole“ (02’36)
- Funkadelic “If You Don’t Like the Effects, Don’t Produce the Cause“ (03’35)
- Ohio Players “Hustler Bird“ (02’55)
- The Armada Orchestra “For the Love of Money“ (06’17)
- The Sylvers “Handle It“ (02’44)
- Malone & Barnes and the Spontaneous Simplicity “Road Man“ (03’23)
Face B
- James Brown “Smokin’ and Drinkin’“ (04’30)
- KC and the Sunshine Band “I Get Lifted“ (03’03)
- T-Connection “Lady of the Night“ (03’24)
- Asha Puthli “Flying Fish“ (05’03)
- The Jimmy Castor Bunch “The Mystery of Me“ (03’56)

Vidéo : Sharon Jones & The Dap-Kings “There Was a Time” (Live at the Apollo)
Le label Daptone Records célèbre son 20ème anniversaire avec la sortie de l’album de la Daptone Super Soul Revue LIVE! at the Apollo.
Enregistré lors de trois soirées au légendaire Apollo de Harlem en décembre 2014, ce recueil propose des performances de Sharon Jones and the Dap-Kings, Charles Bradley and his Extraordinaires, Naomi Shelton and the Gospel Queens, Antibalas, The Budos Band, Menahan Street Band, Saun & Starr et The Sugarman 3.
The Daptone Super Soul Revue “LIVE! at the Apollo” sera disponible le 1er octobre en double-CD, triple-vinyle et éditions collector (informations)
Découvrez son nouvel extrait, dans lequel Sharon Jones & The Dap-Kings s’attaquent au monumental “There Was a Time” de James Brown !

Funk★U présente la collection “Give Me the Funk !” (vol 4, 5 & 6)
En partenariat avec Wagram Music, Funk★U présente les trois nouveaux volumes de la collection Give Me the Funk ! The Best Funky-Flavored Music.
Après le succès des trois premiers volumes parus l’an dernier, voici les volumes 4, 5 et 6 : Au programme de ces trois vinyles simples disponibles le 27 août : James Brown, Funkadelic, Gil Scott-Heron, Cymande, B.T. Express, Ohio Players, Patrice Rushen, The Jimmy Castor Bunch, Sir Joe Quarterman, Lonnie liston Smith, mais aussi des titres rares de Millie Jackson, The Blowflys, The Sylvers, Tommie Stewart, T Connection, Betty Wright et bien d’autres (tracklistings disponibles ci-dessous).
Give me the funk, nothing but the funk ! Informations.
Give Me The Funk 4
New York – Memphis – Miami – La Nouvelle-Orléans : le quatrième volume de la collection Give Me The Funk vous propose un voyage immobile du nord au sud de la côte Atlantique. En 1974, la formation New-yorkaise Brooklyn Transit Express, alias B.T. Express, met sur les rails son implacable «Do It (’Til You’re Satisfied) ». Deux ans plus tard, le producteur Tommy Stewart grave aux mythiques Ardent Studios de Memphis « Bump and Hustle Music », le sommet disco-funk de son unique album. Cap sur la Floride avec le label TK Records basé à Miami et abritant les productions du fantasque Clarence Reid, qui co-signe pour les époux George et Gwen McRae l’hypnotique « The Rub ». Enfin, les sillons de la face-B de ce vinyle vous invitent à la rencontre de trois légendes du groove made in New Orleans : Robert Parker, Lee Dorsey et Aaron Neville, interprètes de pièces de choix du mirifique songbook d’Allen Toussaint. Prêts pour l’embarquement ?
Face A
- B.T. Express “Do It (’Til You’re Satisfied)“ (05’53)
- Uncle Louie feat. Walter Murphy “I Like Funky Music“ (04’00)
- Tommy Stewart “Bump and Hustle Music“ (05’03)
- Brenda George “What You See Is What You Gonna Get“ (02’29)
- All The People feat. Robert Moore “Cramp Your Style“ (02’12)
Face B
- The Soul Searchers “Think“ (04’44)
- Clarence Reid “It’s Good Enough for Daddy“ (02’55)
- George & Gwen McRae “The Rub“ (03’31)
- Lee Dorsey “Give it Up“ (03’00)
- Robert Parker “Get Ta’ Steppin’“ (02’45)
- Aaron Neville “Hercules“ (04’10)
Give Me The Funk 5
Que serait le funk sans ses grands personnages excentriques ? Le cinquième épisode de la série Give Me The Funk rassemble quelques-uns de ses plus remarquables spécimens, à commencer par Clarence Reid : “Je faisais déjà du rap en 1959 sur des 78 tours !“, scandait l’alter-ego de Blowfly, leader des iconoclastes The Blowflys. Apparaît ensuite George Clinton et les délires orchestraux d’« If You Don’t Like the effects, Don’t Produce the Cause », extrait de l’inclassable America Eats its Young de Funkadelic (1972). Dans ce même volume, les Ohio Players et The Jimmy Castor Bunch s’extirpent de leurs pochettes extravagantes pour délivrer leurs grooves insensés, tandis que James Brown dénonce les méfaits de l’alcool et du tabac dans le rare « Smokin’ and Drinkin’ ». Si vous n’aimez pas les effets, ne produisez pas la cause !
Face A
- The Blowflys “Funky in the Hole“ (02’36)
- Funkadelic “If You Don’t Like the Effects, Don’t Produce the Cause“ (03’35)
- Ohio Players “Hustler Bird“ (02’55)
- The Armada Orchestra “For the Love of Money“ (06’17)
- The Sylvers “Handle It“ (02’44)
- Malone & Barnes and the Spontaneous Simplicity “Road Man“ (03’23)
Face B
- James Brown “Smokin’ and Drinkin’“ (04’30)
- KC and the Sunshine Band “I Get Lifted“ (03’03)
- T-Connection “Lady of the Night“ (03’24)
- Asha Puthli “Flying Fish“ (05’03)
- The Jimmy Castor Bunch “The Mystery of Me“ (03’56)
Give Me The Funk 6
“Je venais de perdre mon job. J’étais marié avec un enfant et plein de factures à payer. Je pensais que j’allais tout perdre. Je tournais en rond chez moi avec une seule phrase dans ma tête : I’ve Got So Much Trouble in My Mind. C’était en 1972, en plein Watergate, et partout où on jouait ce titre, les gens s’y retrouvaient. » Les souvenirs de Sir Joe Quarterman introduisent avec noirceur — et un incroyable groove James Brownien — le sixième LP de la série Give Me The Funk. L’ombre laisse ensuite place à la lumière avec Gil Scott-Heron et “Lady Day and John Coltrane“, son éblouissante évocation du pouvoir de la musique, puis aux élévations jazz-funk de Patrice Rushen et Lonnie Liston Smith, avant d’offrir à Millie Jackson le chemin de l’émancipation. Free at last…
Face A
- Sir Joe Quarterman “(I Got) So Much Trouble in My Mind“ (06’19)
- Eugene Blacknell “Dance to the Rhythm“ (03’29)
- Mavis John “Use My Body“ (04’25)
- Betty Wright “All Your Kissin’ Sho’ Don’t Make True Lovin’“ (02’37)
- Gil Scott-Heron “Lady Day and John Coltrane“ (03’34)
Face B
- Oby Onyioha “Enjoy Your Life“ (06’18)
- Incredible Bongo Band “Apache“ (04’49)
- Patrice Rushen “Music of the Earth“ (03’55)
- Lonnie Liston Smith and the Cosmic Echoes “Expansions“ (03’06)
- Millie Jackson “I’m Free“ (03’01)

James Brown à L’Olympia sur Qwest TV
Disponible en ligne depuis l’été 2020, Qwest TV, la chaîne linéaire Qwest TV Jazz & Beyond issue de la plateforme de streaming parrainée par Quincy Jones, propose chaque mois un nombre impressionnant de concerts jazz, soul et funk.
Parmi sa programmation de janvier, la plateforme SVOD/streaming de Qwest TV offre actuellement à ses abonnés et aux utilisateurs de smartphones Huawei et du bouquet Samsung TV Plus le concert légendaire de James Brown and The Famous Flames à L’Olympia de Paris, en juillet 1966.
Filmé à l’époque par L’ORTF, ce show exceptionnel capture les racines du funk via des versions incendiaires de “Papa’s Got A Brand New Bag”, “Out Of Sight” et “I Got You (I Feel Good)“. Et ne manquez pas l’apparition surprise d’un certain Serge Gainsbourg parmi les spectateurs du premier rang !

Les 40 ans de The Blues Brothers au Festival CineComedies
Au milieu des années 1970, Dan Aykroyd faisait partie de la troupe de théâtre Second City au Canada. Jim Belushi était membre de la même troupe à Chicago. Grands fans de soul et de rhythm’n’blues, tous deux mettent au point le numéro de Jake et Elwood sur scène et sont surnommés The Blues Brothers par le compositeur Howard Shore. Leurs performances sont bientôt adaptées avec succès dans l’émission TV Saturday Night Live, avant que John Landis ne porte leurs aventures musicales au grand écran.
Cette fois, Jake et Elwood sont entourés de véritables légendes de la musique noire. « Aujourd’hui encore, on me demande comment nous avons réussi à obtenir Ray Charles, James Brown, Aretha Franklin, Cab Calloway et toutes ces légendes de la musique noire dans le film », s’étonne John Landis. « C’était très simple : tous ces musiciens ne travaillaient pas à l’époque. » « The Blues Brothers a donné à tous ces géants de la soul une nouvelle exposition face à la jeune génération », commente de son côté Dan Aykroyd. « Le rôle des Blues Brothers était celui d’un promoteur. Le public savait que Ray Charles, James Brown, Cab Calloway et les autres étaient toujours là et nôtre tâche était de leur rendre la lumière. »
Jeudi 1er octobre, la troisième édition du Festival CineComedies célébrera à Lille les 40 ans de la sortie en salles de The Blues Brothers. Au programme de cette soirée spéciale : une projection en plein air gratuite du film en version restaurée sur l’esplanade de la Gare Saint-Sauveur, précédée d’une animation musicale en fanfare, de jeux et d’autres surprises.

Funk★U présente la collection “Give Me the Funk !”
En partenariat avec Wagram Music, Funk★U présente la collection Give Me the Funk ! The Best Funky-Flavored Music. Au programme disponible à partir du 21 août, trois vinyles simples et un recueil 2-CDS renferment des classiques incontournables de James Brown, Funkadelic, Gil Scott-Heron, Cymande, Ohio Players, Patrice Rushen, Curtis Mayfield, mais aussi des titres rares de Syl Johnson, Blowfly, The Sylvers, Little Beaver, T Connection et bien d’autres (tracklistings disponibles ci-dessous).
Give me the funk, nothing but the funk !
Give Me the Funk ! (Volume 1)
Du rhythm’n’blues à la soul music en passant par le jazz, le blues et le doo-wop, la route sinueuse qui mène au funk démarre dans les années 1950. Avant de graver les tables de loi du genre au milieu des sixties, James Brown dessinait déjà les contours du funk avec « Think! », extrait de son troisième album du même nom paru en 1960. Little Willie John, le modèle premier du Godfather of Soul, est présent dans cette sélection roots avec son standard « Fever », grand succès de l’année 1956 qui, à l’instar de « Think! », servira de prototype à de nombreuses reprises à succès.
Le premier volume de la collection Give Me the Funk ! The Best Funky-Flavored Music relie également deux des plus grandes enseignes de la Great Black Music américaine : au Sud, Stax Records s’impose dans les charts nationaux avec « Green Onions » de Booker T. & the MG’s et « Last Night » des Mar-Keys. Au Nord de la ligne Mason-Dixon, la Motown s’apprête à conquérir la planète soul grâce à Barrett Strong, auteur du tube « Money », puis surtout Marvin Gaye et Stevie Wonder. Artistes pionniers, l’archange du label de Detroit et le prodige multi-instrumentiste signeront bientôt de nombreux chefs-d’œuvre du catalogue funk.
En marge des futurs souverains de la dynastie funk, d’autres performers et instrumentistes de choix entrevoient le futur du groove, des polyrythmes complexes du « Watermelon Man » d’Herbie Hancock en passant par l’énergie électrique d’Ike & Tina Turner et l’extravagance scénique de Screamin’ Jay Hawkins.
Give Me the Funk ! (Volume 2)
Á l’aube des années 1970, la révolution funk s’empare de la planète et des sous-genres musicaux. Le rhythm’n’blues se cale désormais sur The One, le premier temps du groove défini par James Brown, tandis que la soul s’électrise, à l’image du trio vocal The Detroit Emeralds dont les enregistrements — parmi lesquels « Baby Let Me Take You (In My Arms) » — intègrent dorénavant des membres de Parliament-Funkadelic.
De l’autre côté de l’Atlantique, le groupe Cymande perce au Royaume-Uni grâce à sa fusion de soul, de funk et de rythmes afro-caribéens. « Dans Cymande, on aimait Aretha Franklin, James Brown et Curtis Mayfield, mais on pouvait aussi adorer en même temps le reggae et Manu Di Bango », déclare le percussionniste Pablo Gonsales. « Soul Makossa », l’emblème afro-funk de Manu Di Bango, résonne dans ce deuxième volume de la collection Give Me the funk ! The Best Funky-Flavored Music. « Je l’ai composé en 1972 pour la Coupe d’Afrique des Nations », racontait le regretté saxophoniste dans les pages de Funk★U. « C’était une face-B qui n’a pas connu de gros succès en Afrique. Dans les quartiers, les gamins en riaient… En revanche, le titre a explosé aux États-Unis l’année suivante ! C’était un morceau rassembleur qui a parlé à un public particulier dans un contexte particulier, un contexte où les afro-américains avaient les yeux rivés vers l’Afrique, ils l’idéalisaient comme une terre promise. D’ailleurs, après « Soul Makossa », il n’y a plus eu de tube africain mondial comme celui-ci. »
Au moment du triomphe de « Soul Makossa », le label TK Records abrite à Miami les productions des époux George et Gwen McRae et du singer-songwriter et guitariste Willie Hale, alias Little Beaver. « Concrete Jungle », un de ses titres les plus emblématiques, sonne comme un écho à « Home Is Where the Hatred Is », un des nombreux chefs-d’œuvre d’un autre illustre auteur-compositeur : l’immense Gil Scott-Heron, le poète des jungles de béton.
Give Me the Funk ! (Volume 3)
« Si j’ai enregistré « Maggot Brain » sous acide ? J’ai TOUT enregistré sous acide ! ». Quand George Clinton raconte la création d’un des albums phares de Funkadelic, le Pape du P-Funk évoque indirectement la démesure et l’extravagance de la scène funk des années 1970. « Avec Funkadelic, nous faisions tout ce qui nous passait par la tête car je ne voulais pas qu’on nous range dans une catégorie. Nous avions une mission et nous étions complètement cinglés. Nous avons fait des choses qu’on aurait crues impossibles en studio. À partir de là, nous avons basculé de l’autre côté de la barrière, et on y est restés. » Dans le sillage des expérimentations délirantes du Dr. Funkenstein, les Ohio Players, sous l’impulsion du génial Junie Morrison, imaginent leur inénarrable Funky Granny, aïeule salace et personnage récurrent de leurs premiers LPs d’exception. Le fantasque frappe également là où on ne l’attend pas : après avoir excellé dans le registre des ballades soul, The Sylvers plongent à leur tour dans le bouillon funkadélique avec un « I Aim to Please » débraillé à l’envi, tandis que Curtis Mayfield troque avec succès ses luxuriants arrangements contre le fracas électronique des drum machines dans le dévastateur « Toot An’ Toot An’ Toot ».
Chantre de la blaxploitation depuis Superfly, Curtis Mayfield marque de son empreinte une série de bandes originales cultes et parfois méconnues : dans celle de Melinda (1972), son ancien partenaire des Impressions Jerry Butler délivre le prêche de « Speak The Truth to the People ». Aux côtés de ce downtempo teinté de sitar indien, Joe Simon signe la chanson générique érotico-orchestrale du thriller féministe Cleopatra Jones. Mais si les icônes glamour de la blaxploitation sont légion, peu de femmes cumulent encore les premiers rôles dans la production musicale, à l’exception de Patrice Rushen. « À l’époque, il n’y avait pas de plan marketing pour une musique qui appartenait à la fois au jazz, à la pop, au R&B et à la dance music », explique la prodige des claviers. « Au final, il n’y avait pas de problème une fois qu’on appréciait le résultat. On voulait simplement le faire découvrir à ses amis, et on ne se souciait pas de son genre. Je suis très heureuse d’avoir brouillé ces frontières musicales. » Dans « Hang it Up », ses interventions virtuoses au Fender Rhodes font écho aux envolées cosmiques de Lonnie Liston Smith, dont le stratosphérique « A Chance for Peace » conclut en apesanteur le troisième volume de cette collection.
Give Me the Funk ! The Best Funky-Flavored Music (Wagram Music). Disponible le 21 août en vinyles simples, 2-CDs et version digitale.
Tracklistings vinyles
Give Me the Funk ! (Volume 1)
- Booker T. & the MG’s Green Onions
- James Brown & The Famous Flames Think
- The Mar-Keys Last Night
- Marvin Gaye Hitch Hike
- Ray Charles Unchain My Heart
- Barrett Strong Money (That’s What I Want)
- Stevie Wonder Ain’t That Love
FACE B
- Herbie Hancock Watermelon Man
- Ike & Tina Turner A Fool In Love
- Little Willie John Fever
- Etta James I Just Want To Make Love To You
- Screamin’ Jay Hawkins I Put a Spell on You
Give Me the Funk ! (Volume 2)
- Blowfly Nobody’s Butt But Yours, Babe
- The Detroit Emeralds Baby Let Me Take You (In My Arms)
- George McCrae I Get Lifted
- Brother To Brother Chance With You
- Gil Scott-Heron Home Is Where The Hatred Is
FACE B
- Manu Dibango Soul Makossa
- The Fatback Band Yum Yum (Gimme Some)
- Gwen McCrae All This Love That I’M Givin’
- Little Beaver Concrete Jungle
- Cymande Bra
Give Me the Funk ! (Volume 3)
- Bobby Byrd Back From The Dead
- Funkadelic Can You Get To That
- T Connection Funkannection
- The Sylvers I Aim To Please
- Patrice Rushen Hang It Up
FACE B
- Joe Simon Theme From Cleopatra Jones
- Jerry Butler Speak The Truth To The People – Frankie’s Theme
- Ohio Players Funky Worm
- Curtis Mayfield Toot An’ Toot An’ Toot
- Lonnie Liston Smith and The Cosmic Echoes A Chance For Peace
Tracklisting CD
CD1
- Manu Dibango Soul Makossa
- Blowfly Nobody’s Butt But Yours, Babe
- George McCrae I Get Lifted
Gil Scott-Heron Home Is Where The Hatred Is
- Gwen McCrae All This Love That I’M Givin’
- Little Beaver Concrete Jungle
- Bobby Byrd Back From The Dead
- Funkadelic Can You Get To That
- T Connection Funkannection
- The Sylvers I Aim To Please
- Patrice Rushen Hang It Up
- Jerry Butler & Jerry Peters Speak The Truth To The People – Frankie’s Theme
- Curtis Mayfield Toot An’ Toot An’ Toot
- Syl Johnson Ms Fine Brown Frame
- Cymande Bra
- Lonnie Liston Smith And The Cosmic Echoes A Chance For Peace
CD2
- Clarence Reid If It Was Good Enough For Daddy
- Betty Wright All Your Kissin’ Sho’ Don’T Make True Lovin’
- Andre Maurice You’re The Cream Of The Crop
- Uncle Louie Feat. Walter Murphy I Like Funky Music
- 9th Creation A Good Time
- Young Senators Jungle
- Blo Mind Walk
- Roger Damawuzan & Les As Du Bénin Wait For Me
- Jimmy “Bo” Horne Clean Up Man
- Doris Duke Woman Of The Ghetto
- Esther Phillips Home Is Where The Hatred Is
- Larry Dixon Hey Girl
- The Right Direction Midnight Rhythm
- Captain Sky Hero
- Barrett Strong Money (That’s What I Want)
- Booker T & the MG’s Green Onions

50 concerts du Montreux Jazz Festival en accès libre
En attendant de dévoiler le programme de sa 54ème édition (toujours maintenue du 3 au 18 juillet), le Montreux Jazz Festival, en partenariat avec Eagle Rock, met à disposition 50 concerts en accès libre pendant 30 jours.
Au menu, des performances incontournables de Marvin Gaye, Nina Simone, James Brown, Quincy Jones, Isaac Hayes, Nile Rodgers & Chic, Solomon Burke et bien d’autres !
Pour s’inscrire, cliquez ici.

The JB’s (Original James Brown Band) en concert à Paris
Pour leur premier et unique concert à Paris en 14 ans depuis la mort du Godfather of Soul James Brown, The JB’s (The Original James Brown Band) ont choisi le New Morning.
Un an après la sortie de l’album We Came to Play, cette formation réunit des membres originaux du backing band The JB’s -dont Fred Thomas à la basse- et des musiciens du backing-band suivant de James Brown, The Soul Generals. The hardest working band in show business est accompagné de Cynthia Moore, une chanteuse des Bittersweets, le groupe des choristes de James Brown et du chanteur Chris Rob (line-up complet ci-dessous).
Au programme de ce concert qui aura lieu le mardi 23 juin : les classiques funk de James Brown (“Soul Power”, “It’s a Man’s Man’s World”, “Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine”), mais aussi des titres plus rares (dont “People Get Up and Drive Your Funky Soul”), des extraits de We Came To Play et quelques reprises. À noter également que le groupe The Froomees assureront la première partie de la soirée.
- Cynthia Moore (Chant)
- Fred Thomas (Basse)
- Damon Wood (Guitare)
- Chris Rob (Chant, claviers)
- Moussey Thompson ou Marcus Parker (Batterie)
- George Nealy “Spike” (Percussions)
- Tyrone Jefferson (Trombone)
- Jeff Watkins (Sax Tenor et Alto)
- Joe Collier (Trompette)
- Hollie Farris (Trompette)
Parallèlement à ce concert, un stage de funk aura lieu au Studio Bleu les 22 et 23 Juin en présence des membres des JB’s Fred Thomas (basse), Tyrone Jefferson (Trombone), Cynthia Moore (chant) et Spike Nealy (percussions, batterie) à confirmer.
Le nombre de stagiaires est limité, ouverts à la section rythmique, chanteurs-chanteuses, vents et cuivres. Les stagiaires feront la première première partie du groupe The JB’s au New Morning.
Informations et réservations concert et stage : Association K’Dense +33 (0)7 83 30 83 36

James Brown, Aretha Franklin et Motown au Black Friday 2019
Le 29 novembre, la campagne commerciale annuelle du Black Friday proposera une nouvelle série de parutions vinyles en quantités limitées.
Cette année, James Brown (avec le complément du Live At Home With Its Bad Self attendu à la fin du mois), Aretha Franklin, Herbie Hancock, Motown et Daptone Records, Tuxedo, mais aussi Miles Davis, Jimi Hendrix et Tank and the Bangas seront à l’honneur.
Découvrez ci-dessous la sélection de Funk★U – cliquez sur les titres pour obtenir les tracklistings :
- James Brown Live at Home : The After Show (LP)
- Daptone Records Rhythm Showcase, Vol. 1 (LP)
- Miles Davis Early Minor: Rare Miles From The Complete In A Silent Way Sessions (LP)
- Aretha Franklin The Atlantic Singles Collection 1968 (coffret 45-tours)
- Herbie Hancock Directstep (LP)
- Jimi Hendrix Merry Christmas and Happy New Year (Maxi 45-tours picture)
- The JB’s More Mess On My Thing (Maxi 45-tours)
- Motown Rare & Unreleased (LP)
- Tank and the Bangas Live Vibes 2 (maxi 45-tours)
- Tuxedo “Get The Money” (45-tours)

James Brown “Live At Home with His Bad Self” en octobre
Alors que pullulent sur la toile des éditions fantaisistes et simili-pirates de concerts mythiques de James Brown, l’automne verra la parution officielle d’un show explosif et 100% inédit du Godfather of Soul.
Enregistré le 1er octobre 1969 au Bell Auditorium d’Augusta, Live At Home with His Bad Self aurait du paraître quelques mois plus tard, mais l’implosion des JBs et le succès de “Sex Machine”, porté par les frères Bootsy et Pelphs “Catfish” Collins, allait en décider autrement…
Afin de célébrer le 50ème anniversaire de cette performance, Universal Music a restauré les bandes du concert et propose pour la première fois les versions live brutes de ‘Lowdown Popcorn’, ‘Spinning Wheel,’, ‘Give It Up Or Turnit A Loose’ et ‘World,’ présentes sous la forme de prises studio accompagnées de faux applaudissements sur l’album Sex Machine. De même, ‘There Was A Time’ et ‘Mother Popcorn’ sont ici présentées dans des versions longues inédites.
Live At Home with His Bad Self sera disponible en éditions CD, double-vinyle et digitales le 25 octobre (informations)
Tracklisting
1. Say It Loud – I’m Black and I’m Proud
2. James Brown Thanks and Introduction to “World”*
3. World*
4. Stage Dialogue*
5. Lowdown Popcorn*
6. Spinning Wheel*
7. If I Ruled The World
8. Kansas City*
9. Introduction to Startime
10. I Don’t Want Nobody To Give Me Nothing (Open Up the Door I’ll Get It Myself)
11. I Got The Feelin’*/Licking Stick-Licking Stick
12. Try Me*
13. There Was A Time **
14. Give It Up Or Turnit A Loose*
15. It’s A Man’s Man’s Man’s World
16. Please, Please, Please
17. I Can’t Stand Myself (When You Touch Me)
18. Mother Popcorn **
* Previously Unreleased / All other performances, though previously issued in some form, are presented in new mixes, including: ** Extended from track’s original release