
Marcus Miller en concert gratuit à Paris
Après George Benson, Herbie Hancock, George Clinton et Keziah Jones, Marcus Miller profitera de sa tournée estivale pour donner un concert gratuit lors de la 46ème édition du Défense Jazz Festival, qui se tiendra du 26 juin au 3 juillet prochain.
Marcus Miller se produira le dimanche 2 juillet sur l’Esplanade de la Défense à partir de 22h00.

Funk★U présente “Give Me The Funk! The Tribute Session“
Initiée par Funk★U et Wagram Music, la collection vinyle Give Me The Funk! s’enrichit d’un septième volume dédié aux reprises soul-funk de standards pop.
Si les racines du blues et de la soul ont longtemps inspiré les grands noms de l’histoire de la musique, les légendes du funk se sont également frottées aux incontournables standards pop-rock. Au fil des décennies, les covers destinées à combler des vides — et à faire prospérer de juteux catalogues d’édition — sur les faces des 33-tours se sont transformées en relectures autant originales qu’audacieuses.
The Tribute Session, le septième volume de la collection Give Me The Funk! The Best Funky-flavored Music, célèbre l’art de la reprise et organise la rencontre inédite entre les chansons des Beatles, des Rolling Stones, Led Zeppelin, Bob Marley, The Bee Gees, Cream, Grandmaster Flash and The Furious Five, Prince (sans oublier la Symphonie n°40 de Mozart !) et les grooves stupéfiants de Marcus Miller, Clarence Reid, Electro Deluxe, Bernard “Pretty“ Purdie, The Mighty Mocambos, Spanky Wilson, Lenny White et bien d’autres. Get back to where you once belonged !
Give Me The Funk! The Tribute Session disponible le 27 mai en vinyle et version digitale (distribution : Wagram Music). Ecoutez et commandez.
Tracklisting
Face A :
- Clarence Reid “Get Back“ (The Beatles)
- Spanky Wilson “Sunshine of Your Love“ (Cream)
- Incredible Bongo Band “(I Can’t Get No) Satisfaction“ (The Rolling Stones)
- Pretty Purdie & The Playboys feat. Norman Matlock “Funky Mozart“ (Mozart)
- Red Holt Unlimited “I Shot the Sheriff“ (Bob Marley)
- Dennis Coffey “Never Can Say Goodbye“
Face B :
- The Mighty Mocambos “The Next Message“ (Grandmaster Flash)
- Electro Deluxe “Staying Alive“ (The Bee Gees)
- Marcus Miller “Girls & Boys“ (Prince)
- Lenny White feat. Donald Blackman & Foley “Kashmir“ (Led Zeppelin)

Le Montreux Jazz Festival en série documentaire
La minisérie documentaire They all came out to Montreux - La folle histoire du Montreux Jazz Festival retrace la formidable épopée de Claude Nobs et du légendaire Montreux Jazz Festival. Réalisée par Oliver Murray, produite par BMG et Beyond TNC, elle compte trois épisodes d’une heure chacun et sera diffusée en première mondiale le 20 mars 2022 à 20h45 sur RTS 2, puis mise en ligne sur PlaySuisse et distribuée à l’étranger — la distribution française n’est pas encore d’actualité.
Cette coproduction internationale repose en majeure partie sur des images inédites issues des archives audiovisuelles de Montreux Sounds, de la Radio Télévision Suisse et de la Fondation du Festival de Jazz de Montreux. Riche de plus de 70 performances, cette formidable série aligne des extraits live et des témoignages de (ente autres) Ray Charles, Miles Davis, Aretha Franklin, Gilberto Gil, Buddy Guy, Herbie Hancock, Alicia Keys, Questlove, Quincy Jones, John McLaughlin, Marcus Miller, Nina Simone et Prince, avec l’hommage rendu sur scène lors de son ultime performance au festival en 2013.
Découvrez la bande-annonce de They all came out to Montreux - La folle histoire du Montreux Jazz Festival.
(Crédit photo : Montreux Jazz Festival/Marc Ducrest/Keystone)

Marcus Miller, Keziah Jones, Maceo Parker et Lianne La Havas à Jazz à Vienne 2021
La 40ème édition du Festival Jazz à Vienne vient de dévoiler son programme.
Du 23 juin au 9 juillet 2021, si les conditions sanitaires le permettent, Marcus Miller, Keziah Jones, Maceo Parker, Martha High et Lianne La Havas se produiront sur la scène du Théâtre Antique aux côtés de Deluxe, Jamie Cullum, Imany, Arlo Parks.

Vidéo : Quincy Jones Symphonique à l’AccorHotel Arena (27/06/2019)
Le 27 juin dernier, Quincy Jones donnait un concert-événement à l’AccorHotel Arena de Paris.
Accompagné d’un orchestre symphonique et de nombreux invités (dont Marcus Miller, Selah Sue et Richard Bona), le producteur Midas revisite son catalogue, de ses réalisations pour Michael Jackson (de nombreux extraits de la trilogie Off The Wall, Thriller et Bad avec la chanteuse Shelea) en passant par ses tubes solo (dont “Soul Bossa Nova” et “Ai No Corrida”). “Je t’aime Paris, c’est comme ça !”.
Une sélection de 90 minutes de ce concert exceptionnel est disponible via Arte TV. Lien ci-dessous.
Thanks Chris B. !

Vidéo : Marcus Miller live Marseille Festival Jazz des Cinq Continents (23/07/2019)
Le 23 juillet dernier, Marcus Miller retrouvait la scène marseillaise du Festival Jazz des Cinq Continents. L’occasion pour le bassiste de défendre Laid Black, son dernier album studio en date, huit ans après son extraordinaire performance dans les mêmes lieux du Tribute to Miles.
Découvrez ci-dessous le concert intégral de Marcus Miller au Festival Jazz des Cinq Continents grâce à Arte.TV :

Interview : Bobby Sparks II “Je suis dingue de Bernie Worrell”
Schizophrenia- The Yang Project, le renversant premier album de Bobby Sparks II, est le fruit de 20 ans de travail. Véritable fou de funk, le clavieriste de Snarky Puppy dévoile un projet à l’ambition aussi démesurée que son casting stellaire.
★★★★★★★★
Funk★U : À l’heure de la dématérialisation et du cloisonnement de la musique, Schizophrenia- The Yang Project est un opéra jazz-funk-soul-R&B disponible en double-CD et quadruple vinyle. Doit-on y voir une déclaration d’intention ?
Bobby Sparks II : Complètement, et je l’assume ! Je suis un étudiant de la musique, notamment celle des années 1960 et 70. C’était l’époque des grandes sections rythmiques, des luxueux arrangements de cordes et de cuivres, comme sur les disques de Bob James, et j’essaie de retrouver ce feeling. Un jour, Stanley Clarke m’a dit : « J’ai de la peine pour les musiciens qui démarrent aujourd’hui. Dans les années 1970, les maisons de disques nous donnaient une somme d’argent qui nous permettait d’engager des musiciens, organiser des répétitions, louer un studio pendant une semaine, enregistrer un album, le mixer la semaine suivante, et tout simplement vivre au quotidien ». Ça fait rêver…
Marcus Miller, Roy Hargrove, Pino Palladino, Mononeon, Michael League, Lucky Peterson et bien d’autres font partie de l’impressionnant casting de votre album. Tous les invités de Schizophrenia – The Yang Project étaient-ils présents physiquement à vos côtés lors des séances ?
Non, car je n’ai jamais eu le budget nécessaire. J’ai démarré ce projet il y a vingt ans et dès le départ, je savais qu’aucun label n’allait m’avancer 100 000 dollars. Aujourd’hui, il faut se débrouiller tout seul. J’ai dû enregistrer mon album avec presque rien, en m’asseyant devant le logiciel Logic, ma MPC 60 et me taper toutes les programmations en essayant d’imaginer quels musiciens pourraient venir jouer sur mes morceaux. C’était vers 1998-1999 et je continue à écrire. J’ai plus de cent chansons en réserve, et celles qui figurent dans Schizophrenia sont celles qui étaient les plus abouties. Si le label ne m’avait pas donné de deadline, je serais sûrement encore en train de travailler dessus !
Vous mélangez aussi les genres, de la fusion au R&B en passant par la musique orchestrale…
J’aime tous les styles de musiques. Pour moi, il n’y a pas de genres, il y a juste la bonne et la mauvaise musique. J’aime aussi bien Willie Nelson que Jimi Hendrix, J. Dilla ou A Tribe Called Quest, Kanye West, le gospel et Miles Davis. Tout m’inspire… Pour donner un exemple, j’ai travaillé sur les trois derniers albums de St. Vincent. Lors de notre première rencontre, elle m’a donné un titre où il n’y avait qu’une piste de guitare et un click. Je lui ai demandé ce qu’elle voulait et elle m’a dit : « Just be Bobby » (rires).
Schizophrenia contient aussi de nombreux titres d’influence P-Funk.
Oh yeah ! J’ai toujours été fou de P-Funk. J’ai étudié à fond Bootsy Collins, George Clinton, Bernie Worrell, mais aussi Larry Dunn d’Earth Wind and Fire. Je suis dingue de Larry Dunn et de Bernie Worrell car ils pouvaient tout jouer, y compris du classique et du jazz. C’est aussi à cause d’eux que je collectionne toutes sortes de claviers depuis des années. (Il fouille dans la discographie de Parliament-Funkadelic sur son iPhone, ndr.) J’ai grandi avec « Flash Light », « Aquaboogie », « Mothership Connection », « Gloryallahstupid ». Mon funk vient de là, même si mon premier véritable choc funk a été la découverte d’« Irresistible Bitch » de Prince. J’avais huit ans et cette chanson m’avait foutu en l’air, je suis devenu instantanément fan.
En parallèle à The Yang Project, vous sortez le Yin Project, une version différente de l’album et exclusive aux États-Unis. Pourquoi ?
Le Yin Project est réservé aux États-Unis car c’est une version « simplifiée » du Yang Project avec un focus sur les titres R&B les plus accessibles. Pourquoi ? Parce que la culture américaine est moins ouverte sur la musique que la culture européenne. Le Yang Project, c’est le vrai truc. Il est dangereux, il part dans tous les sens, il est plus créatif. C’est comme ça que j’aimerais sortir mes disques à l’avenir, avec d’un côté un album qui me ressemble et de l’autre une version destinée à l’industrie, aux radios et à un public qui écoute de la musique d’une manière plus passive.
C’est peut-être ça, la vraie schizophrénie de ce projet.
Oui, absolument ! Même si cet album ne remporte pas un grand succès, j’espère qu’il donnera des idées à quelques-uns. Imaginez qu’une pop star comme Kanye West ou Beyonce tombe sur cet album et se dise « hey, ce truc est cool, j’aimerais bien faire quelque chose dans le même genre ». Ça pourrait changer la donne. On pourrait se passer des ordinateurs et recommencer à réunir des êtres humains dans la même pièce, avec des vrais ingénieurs du son… Oui, je sais, on me dit parfois que je suis dingue, et je le suis peut-être vraiment !
Bobby Sparks II Schizophrenia – The Yang Project (Leopard Records/Socadisc). Double-CD et double-LP disponibles.

Sondage : vos albums soul-funk préférés de 2018
Les votes sont clos !
Voici vos trois albums soul-funk préférés de 2018 :
- 1 : Janelle Monae Dirty Computer
- 2 : Vulfpeck Hill Climber
- 3 : Marcus Miller Laid Black
Retrouvez tous les résultats du sondage ici. Et bonne année 2019 à tous !

Conférence Marcus Miller à Paris le 3 novembre
Samedi 3 novembre, les conférences du Carré de Baudouin (Paris), alias “Les Samedis Musique du C2B”, entameront leur septième année d’existence avec Marcus Miller. Miles Davis bien sûr, mais aussi David Sanborn, Aretha Franklin, Luther Vandross, Don Blackman, Herbie Hancock, Wynton Marsalis, Stanley Clarke, Wayne Shorter, Grover Washington, Jr. ou Roberta Flack : on ne compte plus les artistes majeurs avec lesquels ce natif de Brooklyn a travaillé depuis la fin des années 1970.
Bassiste de classe mondiale, clarinettiste, mélodiste hors-pair, producteur expérimenté et même chanteur : la vie de Marcus Miller ressemble à un conte de fée que tous comptes faits Frédéric Goaty, directeur de la rédaction de Jazz Magazine et de Muziq, mourrait d’envie de vous raconter.
Informations pratiques
Pavillon Carré de Baudouin, 121, rue de Ménilmontant 75020 Paris
Bus : n° 96 ou 26, arrêt Pyrénées-Ménilmontant
Métro : Gambetta, Ménilmontant ou Jourdain
Ouverture des portes à 15h30. Conférence de 16h00 à 17h45 environ. Entrée libre, sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Vidéo : Marcus Miller “Que Sera Sera feat. Selah Sue”
Temps fort de Laid Black, le dernier album studio en date de Marcus Miller, la reprise de “Que Sera Sera”, le standard interprété par Doris Day repris dans l’arrangement de Sly Stone — disponible dans l’album Fresh, 1973 — réunit le bassiste légendaire et la chanteuse soul-folk belge Selah Sue.
Découvrez ci-dessus le clip de “Que Sera Sera”.
Marcus Miller et Selah Sue donneront un concert unique à Paris (Palais des Sports) le lundi 3 décembre prochain.

Preview : “Laid Black”, le nouvel album de Marcus Miller
Trois ans après Afrodeezia, Marcus Miller sera de retour le 1er juin avec Laid Black, un nouvel album studio publié sur le label Blue Note Records.
“Avec Afrodeezia, j’ai énormément voyagé partout dans le monde”, explique le bassiste et porte-parole de l’UNESCO. “Pour ce nouvel album, j’ai pensé qu’il serait cool d’introduire dans le mix des influences de notre époque que j’ai l’habitude d’écouter.” Entre jazz-funk, R&B, soul, hip-hop et gospel, Laid Black aligne 9 titres tournés vers les horizons multiples du groove.
Parmi les temps forts de ce nouvel excellent cru introduit par une défenestrante version live de “Trip Trap” et ponctué par les respirations downtempo de “Sublimity (Bunny’s Dream)” et “Someone To Love”, on trouve une reprise du “Que Sera Sera”, le standard interprété par Doris Day revisité dans l’arrangement de Sly Stone et transfiguré par l’interprétation vocale surpuissante de Selah Sue - avec un clin d’oeil au “With a Lille Help From My Friends” de Joe Cocker. La chanteuse soul fait également partie d’un casting dans lequel figurent Trombone Shorty, présent sur l’instrumental supra-funky “7-T’s”, et l’ensemble vocal Take 6, accompagné des saxophonistes Kirk Whalum et Alex Han sur le grand final gospélisant de “Preacher’s Kid”.
Découvrez ci-dessous “Untamed”, le premier extrait de Laid Black. Marcus Miller en tournée française.
Tracklisting
- 1/ Trip Trap
- 2/ Que Sera Sera (feat. Selah Sue)
- 3/ 7-T-s (feat. Trombone Shorty)
- 4/ Sublimity (Bunny’s Dream)
- 5/ Untamed (feat. Peculiar 3)
- 6/ No Limit
- 7/ Someone To Love
- 8/ Keep’Em Running
- 9/ Preacher’s Kid (feat. Take 6, Kirk Whalum & Alex Han)

La galaxie Miles Davis dans Jazz Magazine
Disponible en kiosque depuis le 26 août, le nouveau numéro de Jazz Magazine (n°687 daté septembre) consacre un dossier king size de 50 pages à Miles Davis et sa constellation de collaborateurs.
À l’occasion du 25ème anniversaire de sa disparition, Herbie Hancock, Marcus Miller, Wayne Shorter, Chick Corea, Tony Williams, John Coltrane, Charlie Parker, Joe Zawinul, Betty Davis et Prince font partie d’une sélection de cinquante musiciens phare ayant contribué à la légende du trompettiste.
Dans ce même numéro figurent les chroniques des nouveautés et imports de la rentrée, sans oublier un focus amusant sur la participation fugitive de Miles Davis à la série Miami Vice.
Jazz Magazine n°687, disponible en kiosque.