Grace+Jones+Nightclubbing

Grace Jones : “Nightclubbing” ressort en édition deluxe

Sorti en 1981, Nightclubbing, le cinquième album de Grace Jones est désormais disponible en version remasterisée enrichie d’un cd bonus.

Enregistré dans les studios Compass aux Bahamas, Nightclubbing voit la chanteuse jamaïcaine renouer avec  les producteurs de Warm Leatherette Chris Blackwell et Alex Sadkin pour une nouvelle collection de reprises inspirées et de chansons originales dont le sexy “Pull Up to the Bumper”, “I’ve Seen That Face Before (Libertango)”, ”Demolition Man” (écrit par Sting), “Use Me” de Bill Withers ou encore l’étonnante relecture du classique de The Idiot (1977) composé par David Bowie et Iggy Pop.

Le tout exécuté par le Compass Point All Stars, un backing band de folie comprenant Wally Badarou aux claviers, les guitaristes Mikey Chung et Barry Reynolds, le percussionniste Uziah ‘Sticky’ Thompson et la section rythmique la plus funky de la Jamaïque : Sly Dunbar à la batterie et Robbie Shakespeare à la basse.

Au menu du cd bonus, on retrouve de nombreux remixes dont pas moins de 5 versions différentes du hit “Pull Up to the Bumper”, des faces B, des raretés ainsi que 2 inédits : l’excellent “If You Wanna Be My Lover”et ”Me! I Disconnet From You”, une reprise de Gary Numan.

Cette nouvelle édition de Nightclubbing est disponible dans une multitude de formats : double cd deluxe, double vinyle gatefold 180 grammes, Blu ray audio et digital chez Island Records/Universal Music.

Disc 1

1) Walking In The Rain 4.18
2) Pull Up To The Bumper 4.41
3) Use Me 5.04
4) Nightclubbing 5.06
5) Art Groupie 2.39
6) I’ve Seen That Face Before (Libertango) 4.30
7) Feel Up 4.03
8) Demolition Man 4.03
9) I’ve Done It Again 3.51

Disc 2

1) Demolition Man (12” Version) 4.58
2) Pull Up To The Bumper (Long Version) 5.45
3) Feel Up (Long Version) 6.14
4) I’ve Seen That Face Before (Libertango) (12” Version) 5.32
5) Walking In The Rain (12” Version) 7.25
6) Pull Up To The Bumper (Remixed Version) 7.15
7) Use Me (Long Version) 6.10
8) Pull Up To The Bumper (US Party Version) 5.00
9) Feel Up (Extended Version) 6.15
10) Pull Up To The Bumper (1985 Remix) 6.24
11) Peanut Butter (Pull Up To The Bumper Instrumental) 5.10
12) If You Wanna Be My Lover (previously unreleased) 8.00
13) Me! I Disconnect From You (previously unreleased) 5.30
14) Esta Cara Me Es Conocida (I’ve Seen That Face Before (Libertango) 4.32

 

Grace+Jones+Nightclubbing+LP+2014
Tracklisting de l’édition vinyle :

Disc 1

1) Walking In The Rain 4.18
2) Pull Up To The Bumper 4.41
3) Use Me 5.04
4) Nightclubbing 5.06
5) Art Groupie 2.39
6) I’ve Seen That Face Before (Libertango) 4.30
7) Feel Up 4.03
8) Demolition Man 4.03
9) I’ve Done It Again 3.51

Disc 2

1) Demolition Man (12” Version) 4.58
2) I’ve Seen That Face Before (Libertango) (12” Version) 5.32
3) Walking In The Rain (12” Version) 7.25
4) Use Me (Long Version) 6.10
5) Pull Up To The Bumper (US Party Version) 5.00
6) Feel Up (Extended Version) 6.15
7) If You Wanna Be My Lover (previously unreleased) 8.00
8) Me! I Disconnect From You (previously unreleased) 5.30



Couv Muziq 1

Muziq de retour en librairies !

Certains d’entre vous l’attendaient avec impatience… Muziq est de retour en librairies depuis le 24 mai sous la forme d’un magazine-livre (ou “bookzine”) de 164 pages ! Plus que jamais, Muziq est le bookzine “qui aime les même musiques que vous”, et la soul et le funk sont bien entendus présents dans le premier numéro de cette nouvelle série avec un long entretien avec Bobby Womack, l’incroyable histoire de l’enregistrement avorté de l’album conjoint de James Brown avec Sly & Robbie, un focus sur l’album Spectrum de Billy Cobham, un hommage à Jef Lee Johnson et un imposant dossier sur l’acid-jazz.

Muziq #1 (nouvelle série)/ Éditions Castor Music. Disponible en librairies et sur Internet. www.muziq.fr


Muziq de retour en librairies le 24 mai !

Fondé en 2004, le magazine Muziq a séduit plusieurs générations de lecteurs amoureux des musiques plurielles, du rock au jazz en passant par la soul, le hard-rock, le funk, la pop et la chanson. Quatre ans après la parution de son dernier numéro en kiosque, Muziq renaît sous la forme d’un « bookzine », mi-livre, mi-magazine, entièrement consacré à la musique. Interviews fleuves, dossiers géants, discographies commentées, témoignages rares, portraits, tops imaginaires et surprises en tout genre sont de retour dans le bookzine qui aime les mêmes musiques que vous !

Au sommaire du premier numéro, un dossier géant de 32 pages consacré à Neil Young à la veille de son concert à Paris-Bercy et de sa première tournée française depuis 2001, un retour sur les racines musicales de Frank Zappa (16 pages), un focus sur les plus belles chansons méconnues de Paul McCartney (12 pages), des interviews exclusives de Bobby Womack, Sixto Rodriguez, Sly & Robbie sur leur session inédite avec James Brown, un blindtest décapant avec Jules-Édouard Moustic, un retour sur les grandes heures de l’acid-jazz, une visite guidée de la discothèque d’Alain de Greef, des story d’albums cultes (“Spectrum ” de Billy Cobham), un portrait de Gene Clark, un « fil rouge » Neal Schon, des analyses discographiques, des compte-rendus de concerts historiques (The Rolling Stones, Weather Report, The Who, Gong…), un hommage à Jef Lee Johnson et bien d’autres surprises !

Les auteurs/rédacteurs en chef
  • Frédéric Goaty est directeur de la rédaction de Jazz Magazine/Jazzman. Il a fondé le bimestriel Muziq en 2004. Il a signé une biographie de Miles Davis (éd. Vade Retro, 1995) et a collaboré au livre de photos de Christian Rose, Black & Soul (éd. Vade Retro). Il a également participé au Dictionnaire du Jazz (éd. Robert Lafont) et est coauteur avec Christophe Geudin de Prince, le dictionnaire (Le Castor Astral, 2010).
  • Journaliste et auteur, Christophe Geudin a signé plusieurs ouvrages sur la musique, dont Le dictionnaire essentiel du documentaire rock (Les cahiers du rock, 2010), Vinyles, l’art du disque (La Martinière, 2012) et The Rolling Stones Live – 50th Anniversary (Original Éditions, 2013). Il est aussi le rédacteur en chef de Funk★U Magazine.

Muziq, le bookzine qui aime les mêmes musiques que vous ! 164 pages, 14,99€. En libraires le 24 mai (Castor Music).

 

 


Interview : Sly & Robbie dévoilent leur projet funk (et un instru exclusif !)

En exclusivité pour Funk★U, Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, la mythique section rythmique du reggae (King Tubby, Max Romeo,Gregory Isaacs, mais aussi Bob Dylan, Grace Jones et Gainsbourg), dévoilent les contours d’un album de reprises 100% soul/funk provisoirement sans titre et en cours d’élaboration. En bonus : une version instrumentale et 100% exclusive de “Juicy Fruit (New Bass)”, un des titres destinés au projet.

FunkU : Vous êtes en train de préparer un projet de reprises de classiques du funk. D’où vient cette idée ?

Robbie Shakespeare : L’idée vient de Guillaume Bougard, notre producteur. Il nous a soumis des titres de classiques du funk, Sly a fait quelques beats et j’ai ajouté de nouvelles lignes de basse pour donner une nouvelle dynamique à ces morceaux. Le but, c’est d’entraîner ces morceaux dans de nouvelles directions.

Quels classiques du funk allez-vous reprendre ?

Robbie Shakespeare : Nous reprenons des morceaux funk, mais pas seulement. Dans la liste, il y a « Everyday People » de Sly and the Family Stone, dont nous avons totalement changé l’instrumentation et la ligne de basse. On reprend « Sex Machine » de James Brown, mais aussi « Good Times » de Chic, « The Message » de Grandmaster Flash et « Chain of Fools » d’Aretha Franklin. D’autres reprises vont s’ajouter à la liste…

Qui sont les chanteurs qui vont vous accompagner sur ce projet ?

Robbie Shakespeare : Gary Mudbone Cooper chante sur « Sex Machine » et la reprise d’« Everyday People » , et la chanteuse de Memphis Big Baby chante « Chain of Fools » sur le riddim de « The Message ». Il y aura aussi des rappeurs et des chanteurs de raggamuffin impliqués. À l’heure actuelle, nous sommes toujours à la recherche de chanteurs pour ce projet.

Sly, qui sont vos batteurs funky préférés ?

Sly Dunbar : Ceux de la Motown, de Parliament/Funkadelic, Greg Errico de Sly and the Family Stone et surtout tous les batteurs de James Brown. Prends juste une mesure d’« I Got a Feeling » et tu as le groove ultime. (Il mime la partie de batterie) it snaps! Clyde Stubblefield, c’est le groove ultime . « Mother Popcorn », c’est un truc de dingue aussi. Il se servait parfois de deux batteurs en studio et sur scène, et du coup, on ne sait jamais trop qui joue quoi, mais le résultat est toujours terrible. Et d’un point de vue technique, « Sex Machine » reste le meilleur exemple de funk in the pocket.

Même question pour Robbie,
Robbie Shakespeare : Marcus Miller, Bootsy Collins, Larry Graham et Victor Wooten. Mais si je ne devais en choisir qu’un seul, ça serait Bootsy Collins.

Vous formez à vous deux la section rythmique la plus emblématique du reggae. Quelle différence y’a-t-il entre jouer du reggae et jouer du funk ?

Sly Dunbar : Les bases rythmiques sont différentes, mais le funk, comme le reggae, doit venir du cœur et de l’estomac. J’ai appris à jouer du funk dans les clubs de Kingston, et je dois même mon surnom à Sly Stone ! Je l’écoutais toute la journée à l’époque où je jouais dans un groupe qui s’appelait Volcano, et le leader du groupe s’adressait tout le temps à moi en m’appelant Sly. « Sly, viens voir. Sly, joue ça… ». Ca a fini par rester !

Robbie Shakespeare : (Rires)… Je n’y réfléchis pas en termes de reggae ou de funk, je les joue, c’est tout. La musique, c’est la musique, point. Je ne fais aucune différence entre les musiques, qu’il s’agisse du rock, du reggae, du funk, du jazz ou n’importe quelle musique. Je suis un musicien, c’est tout. Regarde les soldats : ils sont supposés savoir se battre et faire la guerre contre n’importe quel pays sans se poser de questions. La musique, c’est la même chose.

Propos recueillis par Christophe Geudin
Remerciements à Guillaume Bougard


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