
N.E.R.D. réédite “In Search Of…” en version Deluxe
Le 25 octobre, N.E.R.D., le trio composé de Pharrell Williams, Hugo Chad et du rappeur Shay, proposera la version Deluxe d’In Search Of…, son premier album paru en 2001.
Uniquement disponible en version quadruple-vinyle, cette édition alignera la “version rock” de l’album accompagnée par le groupe Spymob, sa version “électronique” et 7 remixes et titres live en bonus tracks, dont une relecture de “Lapdance” par Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails.
L’édition Deluxe d’In Search Of… sera également complétée par un livret de 24 pages illustré par le photographe Terry Richardson. Tracklisting ci-dessous.
Tracklisting
‘In Search Of…’ “Rock Version”
SIDE A
SIDE B
- ‘Provider’
- ‘Truth Or Dare’
- ‘Tape You’
SIDE C
- ‘Run To The Sun’
- ‘Baby Doll’
- ‘Am I High’
SIDE D
- ‘Rock Star’
- ‘Bobby James’
- ‘Stay Together’
‘In Search Of…’ “Electronic Version”
SIDE A
- ‘Lapdance’
- ‘Intro’
- ‘Things Are Getting Better’
- ‘Brain’
SIDE B
- ‘Provider’
- ‘Truth Or Dare’
- ‘Run To The Sun’
SIDE C
- ‘Stay Together’
- ‘Baby Doll’
- ‘Tape You’
SIDE D
- ‘Am I High’
- ‘Rock Star – Poser’
- ‘Bobby James’
‘In Search Of…’ “Electronic Version” [Digital Deluxe]
- ‘Lapdance’
- ‘Intro’
- ‘Things Are Getting Better’
- ‘Brain’
- ‘Provider’
- ‘Truth Or Dare’
- ‘Run To The Sun’
- ‘Stay Together’
- ‘Baby Doll’
- ‘Tape You’
- ‘Am I High’
- ‘Rock Star – Poser’
- ‘Bobby James’
Bonus tracks
- ‘Lapdance’ (Trent Reznor Remix)
- ‘Lapdance’ (Freeform Reform) Re-edit
- ‘Lapdance’ (Live In Paradiso)
- ‘Provider’ (Zero 7 Remix)
- ‘Provider’ (Live In Paradiso)
- ‘Rock Star’ (Nevins Classic Blaster)
- ‘Rock Star’ (Live In Paradiso)

N.E.R.D. et Kendrick Lamar au Paris Summer Jam Festival
Pour sa première édition, le Paris Summer Jam Festival accueillera un line-up d’exception placé sous le signe du groove urbain avec la venue de deux poids lourds du genre.
N.E.R.D. et Kendrick Lamar sont les premières têtes d’affiche d’une édition qui comprendra également les rappeurs d’IAM et d’autres formations dont les noms seront annoncés ultérieurement.
Le Paris Summer Jam Festival aura lieu à la U-Arena de Nanterre le vendredi 24 août. Places en vente le samedi 3 février à 10h sur www.livenation.fr & dans les points de vente habituels.

Thundercat “Drunk”
Révélé au grand public à la faveur de ses collaborations avec Kendrick Lamar ou Erykah Badu, Steve Bruner alias Thundercat mène depuis 2011 une carrière solo sous le patronage de son mentor Flying Lotus. Super Saiyan de la basse six cordes, le félin combine la virtuosité d’un Stanley Clarke et le falsetto éthéré d’un George Duke. Le tout augmenté d’un talent de composition qui lui permet, à l’instar d’un Donald Fagen, de donner l’illusion de l’évidence aux mélodies les plus savantes.
Dans Drunk, son troisième album, le bassiste fait preuve d’un éclectisme foisonnant alternant grooves funky (« Them Changes »), sonorités electro (le tubesque « Friend Zone ») et pur jazz-fusion (« Uh Uh »). Dans ses moments les plus introspectifs, Bruner s’emploie également à tisser des harmonies complexes soulignées par des arpèges jazzy parfois accompagnés d’un beat discret (« Jethro »). Ce qui ne l’empêche pas d’exprimer par ailleurs son esprit potache (le délirant « Stupido « ) ou sa passion pour la culture geek via des sonorités 16-bits (le trio « Blackkk », « Tokyo » et « Jameel’s Space Ride »). L’ensemble évoque la douceur d’une brise californienne, surtout quand il est question de flirter avec la pop psychédélique d’un Brian Wilson (« Bus In These Streets ») ou d’inviter les vedettes du soft-rock Michael McDonald et Kenny Loggins le temps d’un détour par la case eighties (« Show You The Way »). Un plaisir d’écoute toutefois légèrement émoussé par la structure peu conventionnelle de l’ensemble (23 titres dont la durée moyenne ne dépasse pas les deux minutes 30).
Avec Drunk, Thundercat affirme sa position de figure incontournable sur la très créative scène de Los Angeles. Une place qu’il partage avec ses comparses du collectif West Coast Get Down et du label Brainfeeder au carrefour du hip-hop, du jazz et de l’électro.
Adrien Kras
Thundercat Drunk ****(Brainfeeder/Ninja Tune). Disponible le 24 février. En concert à Reims (La cartonnerie) le 29 mars et à Paris (Trabendo) le 30 mars.

Audio : Thundercat “Show You The Way (feat. Michael McDonald & Kenny Loggins)”
Attendu pour le 24 février, Drunk, le nouvel album du bassiste éclectique Thundercat, est anticipé par un premier extrait délicieusement calif’ featuring les chaleureuses harmonies blue-eyed soul de Michael McDonald et Kenny Loggins.
“Show You The Way” anticipe un album de 23 titres distribué par le label Brainfeeder et comprenant également les participations de Kendrick Lamar, Pharrell Williams, Wiz Khalifa, Kamasi Washington et Flying Lotus. La suite bientôt dans ces pages…
Thundercat donnera un concert unique à Paris (Trabendo) le jeudi 30 mars. Retrouvez tous les concerts soul/funk dans notre agenda.

Audio : Pharrell Williams “Runnin’” & “Surrender” feat. Lalah Hathaway
Deux ans après la sortie de son dernier opus GIRL Pharrell Williams reprend du service pour les besoins de la bande originale du film Les figures de l’ombre (Hidden Figures). Le film raconte l’histoire méconnue de la scientifique Katherine Johnson (Taraji P. Henson) et de ses deux collègues Dorothy Vaughan (Octavia Spencer) et Mary Jackson (Janelle Monae dans son premier rôle au cinéma) qui ont contribué au succès du premier vol américain dans l’espace. Sortie en salles le 1 février 2017.
Découvrez le jazzy « Runnin’ » ci-dessus, « Surrender » featuring Lalah Hathaway et la bande annonce du film ci-dessous.

Preview : “Michael Jackson’s Journey from Motown to Off the Wall”
Michael Jackson’s Journey from Motown to Off the Wall, le nouveau documentaire de Spike Lee consacré au King of Pop, était projeté hier soir à Paris pour la presse, quelques jours avant la sortie de la réédition Deluxe d’Off the Wall contenant l’album original et le DVD du documentaire le 26 février.
À l’inverse de Bad 25, réalisé par le même Spike Lee en 2012, ce document élargit le cadre d’un simple album pour explorer une période cruciale de la carrière de Michael Jackson : celle de son émancipation artistique au cours des années 1970. Une progression narrative abondamment illustrée culminant dans la deuxième partie du documentaire sur une analyse titre par titre des plages d’Off the Wall. Séquence déjà culte à la rédaction : le regretté Louis Johnson rejouant la ligne de basse insensée de “Get on the Floor” dans une émission métal 80′s ! Des Jacksons 5 aux Jacksons, de “Ben” (“une chanson sur un rat mort” !) à “Shake Your Body (Down To the Ground)”, de The Wiz à Off the Wall, Michael Jackson’s Journey… bénéficie également de témoignages qualitatifs signés Gamble & Huff, Questlove, Berry Gordy, Stevie Wonder, Greg Phillinganes, Verdine White, David Byrne et, surtout, d’une foule d’archives rares et inédites, dont des extraits stratosphériques des tournées Destiny (1979) et Triumph (1981).
Souvent drôle, à l’image du sketch d’Eddie Murphy inspiré par “She’s Out of My Life”, et même parfois de manière involontaire (essaierait-on de nous faire croire que la nanar The Wiz serait le Citizen Kane du genre ?), le documentaire de Spike Lee n’échappe pas aux écueils du genre, avec ses débordements hagiographiques lors d’un final ampoulé et la présence d’un casting d’intervenants trop marketing-friendly pour être honnête (The Weeknd ? Pharrell Williams ? John Legend ?). Et ou est passé Quincy Jones, uniquement présent via des interviews d’époque ? Quelques maigres réserves face à un document qui, une fois n’est pas coutume, s’attarde sur la facette artistique et créative de Michael Jackson. À voir absolument !
Vidéo : “Daft Punk Unchained” (2015)
Diffusé sur Canal Plus la semaine passée, le documentaire Daft Punk Unchained est désormais disponible en ligne. Réalisé par Hervé Martin Delpierre et co-écrit par Marina Rozenman, ce film de 85 minutes retrace l’épopée du duo casqué à l’aide d’une foule d’archives et en compagnie de collaborateurs de choix, dont Pharrell Williams, Nile Rodgers, Giorgio Moroder, Kanye West et Paul Williams.
Un documentaire à voir (ou à revoir) en cliquant ci-dessus.

Vidéo : Snoop Dogg “California Roll” feat. Stevie Wonder & Pharrell Williams
Snoop Doog visite le futur en compagnie de Stevie Wonder et Pharrell Williams dans le clip rétro-SF (et étrangement proche du pitch d’À la poursuite de demain) de “California Roll”, le titre introductif de Bush, sorti cette semaine. Baby you can be a movie star !

Snoop Dogg “Bush”
Déjà 20 ans que Snoop Dogg tisse des liens étroits avec le funk et ses (nombreux) dérivés. Adoubé par plusieurs générations de parrains du genre, de George Clinton et la Parliamentfunkadelicthang à Dâm-Funk, le survivant de Death Row adresse aujourd’hui un salut nostalgique à ses aînés dans Bush, son treizième album produit par l’inévitable Pharrell Williams. Et quoi de plus normal que d’inviter ses oncles prestigieux à la G-Funk Party ? Stevie Wonder joue de l’harmonica et harmonise sur le groove laiback et estival de “California Roll”. L’infatigable Charlie Wilson rehausse les refrains de l’über-groovy “Peaches N Cream”, également traversé par le gimmick vocal de “One Nation Under a Groove”, “So Many Pros” et d’”Awake”, un des nombreux extraits de Bush réminiscents des Chic-isms préférés de Pharrell Williams et des rythmiques electro/analogiques percutantes de N.E.R.D.
Snoop Dogg gets lucky ? Si les 41 minutes de ce Buisson ardent -le titre est, bien sûr, à double-sens- glissent sans douleur, certaines répétitions sont perceptibles, notamment dans le dernier tiers du parcours (difficile de dissocier les interchangeables “I Knew That” et “Run Away”, featuring Gwen Stefani). Qu’importe, car le message scandé par l’échalas de Compton ressemble à celui du batteur de Spinal Tap : To have a good time all the time. Bush s’achève même sur un passage de flambeau générationnel quand Kendrick Lamar pose sa scansion hallucinée sur “I’m Ya Dogg”. Décidément pas chien, ce Snoop.
Jacques Trémolin

Audio : Snoop Dogg feat. Kendrick Lamar & Rick Ross “I’m Ya Dogg”
Encore un peu de Snoop funk ? Décidément pas chien, Snoop Doog dévoile le 4ème extrait de Bush, son nouvel album 100% G-Funk disponible le 11 mai. Cette fois, Kendrick Lamar et Rick Ross interviennent sur “I’m Ya Dogg”, un nouvel extrait produit par Pharrell Williams. Chronique complète de l’album prochainement sur cet espace !

Audio : Snoop Dogg feat. Stevie Wonder “California Roll”
Attendu le 11 mai prochain (mais déjà en rotation lourde sur la platine de la rédaction), Bush, le nouvel album de Snoop Dogg produit par Pharrell Williams contient son lot de grooves G-Funk avec le concours de Bootsy Collins, Charlie Wilson, Kendrick Lamar et Stevie Wonder, qui harmonicise sur “California Roll”, le titre d’introduction smooth de l’album.
Rendez-vous en fin de semaine pour la chronique détaillée de Bush.
Affaire “Blurred Lines” : Pharrell Williams et Robin Thicke demandent un nouveau procès
En mars derniers, Pharrell Williams et Robin Thicke avaient été condamnés à verser 7,4 millions de dollars (6,9 millions d’euros) aux héritiers de Marvin Gaye pour cause de plagiat de “Got To Give It Up” sur le titre “Blurred Lines”, le tube de l’été 2013.
Vendredi 1er mai, les avocats de Pharrell Williams et Robin Thicke ont demandé l’ouverture d’un nouveau procès, citant le fait que le copyright de “Got To Give It Up” ne s’appliquait qu’à la partition originale et ne pouvait pas définir le groove de “Blurred Lines”, ce qui pourrait remette en cause la décision de justice du tribunal.
De son côté, la famille de Marvin Gaye, qui avait déjà exigé l’arrêt de la distribution du single, a lancé une nouvelle procédure engageant la responsabilité des labels Interscope et du distributeur Universal. Une décision de justice sera rendue le 29 juin.