
George Clinton & Parliament/Funkadelic, Berlin (Astra) 28/07/2014
Quatre jours après un concert court -mais intense- au Cabaret sauvage de Paris, Funk-U retrouve George Clinton et le Parliament/Funkadelic du 21ème siècle à Berlin. Situé dans une friche du quartier alternatif de Friedrichshain, le club Astra, une longue salle aérée pouvant accueillir près de 1500 âmes, salue le Dr. Funkenstein à 21 heures tapantes (ach, la légendaire organisation allemande). “Mothership Connection” suivi d’”Aquaboogie” annoncent d’entrée un show similaire à la performance parisienne, mais trois éléments vont en décider autrement.
Enthousiaste mais fatigué, George Clinton, qui porte ce soir un seyant costume d’été et ce qui ressemble à un sac à sapin sur la tête, lâche la bride de sa formation de 17 membres (on a compté), avec pour conséquence le retour des vieux travers des années 2000. Pas jouée à Paris, “(Not Just) Knee Deep” s’enlise dans le scat et les solos à rallonge et la mise en place rigoureuse du set parisien ouvre la porte au capharnaüm harmonique et à la cacophonie vocale sur “Flashlight” et “Up for the Downstroke”, sans pour autant diminuer leur potentiel groovalistique.
Le deuxième point de comparaison réside dans la durée du concert -près de 150 minutes- qui auront autorisé un étonnant solo honky-tonk de Danny Bedrosian sur “P-Funk (Wants to Get Funked Up)”, une version longue du défenestrant stop-chorus de Greg Thomas (“Set the T.V. On Fire”*) et un ” Maggot Brain” exécuté comme il se doit par Michael Hampton, mais avec une guitare sans tête (carton jaune !). Enfin, l’énergie du public berlinois, qui comptait autant de freaks que la caravane P, dont un croisement de Sitting Bull et de Mr. T, aura grandement contribué à la soirée, tout en prouvant que le récent resserrage des boulons du Mothership n’exclue pas la folie propre aux extravagances Clintonesques.
* Au sujet de cet incroyable instrumental où brille Greg Thomas au saxophone, Danny Bedrosian, clavier de la formation, nous apporte quelques précisions : ” Ce morceau n’a pas vraiment de titre, c’est juste quelque chose que joue Greg depuis quelques années dans le medley d’”Up For The Downstroke”, mais depuis quelques temps, c’est devenu un titre à part entière. Les membres de mon groupe Secret Army l’appellent “Set the TV on Fire”, je l’ai écrite avec Lige Curry, Rico Lewis et bien sûr, Greg a composé le solo.” “Set the T.V. on Fire (live)” est disponible sur l’album Lost Froth (2012). Endangered, le nouvel album de Danny Bedrosian & Scret Army, est disponible sur CDBaby
Setlist :
- Mothership Connection
- Aquaboogie
- Up for the Downstroke/Cookie Jar/P-Funk (Wants to Get Funked Up)
- Flashlight
- (Not Just) Knee Deep
- Vanish in our Sleep
- (I Wanna) Testify
- Tear the Roof Off the Sucker
- Maggot Brain
- One Nation Under a Groove
- Set the T.V. On Fire
- Bounce to This
- Atomic Dog
Photos : Richard Gouard pour www.funku.fr

George Clinton & Parliament/Funkadelic, Paris (Cabaret Sauvage) 24/07/2014
Dans un Cabaret sauvage qu’on aura connu plus rempli, le récit d’une date épique au Festival des cinq continents de Marseille quelques jours plus tôt parcourt une partie de l’assemblée : 16 heures de route depuis la Slovénie, une arrivée sur la Canebière cinq minutes avant le début du show, pas de balances, puis un concert d’anthologie achevé aux petites heures du matin… Peu après 21 heures, George Clinton, jeune marié de 73 ans, et son armada P-Funk pénètrent sans cérémonie sur la scène étroite du chapiteau du Parc de la Villette, mais avec un double-whammy sous le canotier : une full version de “Mothership Connection (Star Child)” où brille Steve Boyd, suivi du rarement entendu “Aquaboogie”.
Des surprises, il y en aura d’autres, tant du point de vue de la setlist (le “Vanish in Our Sleep” de Bootsy interprété par Tonysha Nelson et Patavian Lewis, les petites filles de George Clinton, un vigoureux “Up for the Downstroke” virant au medley dingo, un savoureux “(I Wanna) Testify” apprécié à juste titre par le rédacteur en chef aux lunettes noires de Rock& Folk) que de la forme olympique d’un leader charismatique -George Clinton serait-il le Benjamin Button du funk ?- et de son gang rajeuni. Oubliés, les sets léthargiques de la fin des années 1990, les versions d’une semaine de “(Not Just) Knee Deep” et les fréquents passages à vide du Dr. Funkenstein. Le resserrage des boulons du Mothership opéré depuis 2008 porte ses fruits, et le Parliament/Funkadelic des années 00 constitue à nouveau une irrépressible machine à funk.
Mais tout ceci a aussi un prix : l’aspect freaky et déstructuré propre au P-Funk laisse de plus en plus place à une rigueur des plus professionnelles. Un peu plus d’énergie, mais peut-être moins de folie. Au terme d’un “One Nation Under a Groove” introduit downtempo par Garrett Shider (le fils), puis conclu par un détonant bass medley en mode Casper du prolixe Jeff “Cherokee” Bunn et d’un “Atomic Dog” qu’on croit final, Michael Hampton vient jouer quelques mesures de “Maggot Brain”, puis auto-sabote sa prestation, le couvre-feu de 23 heures ayant été dépassé au bout de 120 minutes. P-Funkus interruptus ?
Setlist
- Mothership Connection (Star Child)
- Aquaboogie
- P. Funk (Wants to Get Funked Up)
- Flashlight
- Vanish in Our Sleep
- (I Wanna) Testify
- Up for the Downstroke/Cookie Jar/Ain’t That Loving You ?/Pass the Peas
- Bounce to This
- Give Up the Funk (Tear the Roof off the Sucker)
- Night of the Thumpasorus Peoples
- One Nation Under a Groove
- Atomic Dog
- Maggot Brain (aborted)

Smokey Robinson & Jessie J “Cruisin” en live au château d’Edimbourg
Samedi dernier, la légende de la Motown Smokey Robinson participait à un grand concert organisé au château d’Édimbourg en Ecosse. Accompagné d’un orchestre, le crooner a interprété son classique “Cruisin” en duo avec la chanteuse britannique Jessie J. Un duo pour le moins inattendu à revivre dans la vidéo ci-dessus.

Stevie Wonder, Juan-les-Pins (18/07/2014)
Complet en moins de cinq heures lors de la mise en vente des places le 2 avril dernier, ce concert était certainement le plus attendu de l’été sur la Côte d’azur. Un cadre idyllique, une affiche de rêve… Stevie Wonder a-t-il cependant confirmé toutes les attentes ?
Avant même l’arrivée de Gregory Porter, le directeur du festival était venu annoncer un entracte d’une heure entre les performances des deux géants de la soirée, ce qui lui valu quelques huées dans les travées antiboises. Le set de Gregory Porter fut à l’image de l’homme et de son groupe : brillant et envoutant. Quelques heures plus tôt, Porter nous avait confirmé backstage une grosse surprise, le genre de surprise que le public de Copenhague avait eu la chance de recevoir il y a quelques jours. Que nenni, Gregory Porter assura sa première partie seul du début jusqu’à la fin, avec une mention spéciale pour les interprétations de « Painted On Canvas » et « Liquid Spirit », qui sous un coucher de soleil en bord de mer, ont été les deux moments forts de cette soirée exceptionnelle.
Après une heure et dix minutes d’entracte, le backing-band de Stevie Wonder s’installe sur scène. Le public de la pinède se réveille d’un seul coup, puis le natif de Saginaw tente laborieusement de faire chanter l’auditoire sur le classique de Marvin Gaye « How Sweet It Is », prouvant une fois de plus que le public français et le public anglo-saxon ne possèdent pas la même réactivité. Quelques surprises sont à noter au niveau de la setlist qui, depuis plus de six ans, n’a presque pas bougé. Le classique « Fever » de Little Willie John a été interprété par Keith John, son choriste. « Golden Lady » et « You’ve Got It Bad Girl » ont également été magnifiquement joués. Comme depuis le début de cette tournée, Stevie n’a presque pas dégainé son harmonica. En revanche, il s’est beaucoup amusé derrière son Harpejji, un instrument qu’il avait découvert au NAMM Show à Los Angeles en 2012.
Quelques difficultés vocales (Stevie Wonder traine une vilaine angine depuis un peu plus d’une semaine, il s’en est d’ailleurs excusé hier soir) et des moments de flottement à signaler. Le show est rodé, peut-être un peu trop. « Visions » a été massacré par les deux guitaristes peu inspirés hier soir lors de leurs chorus à rallonge (Errol Cooney, Kyle Bolden, revenez les gars !). Tout comme à Vienne, nous avons droit à un speech dénonçant la guerre, le terrorisme et faisant preuve de désarroi face au crash du Boeing de la Malaysian Airlines, abattu en Ukraine il y a deux jours. Tel un pasteur, Stevie Wonder a aussi fait chanter aux festivaliers un « No War, No Terrorism » improvisé entre « Visions » et « Living For The City ».
Le réel point d’orgue de la soirée intervient quand Stevie Wonder s’installe au percussions et invite Gregory Porter à venir « chanter ce qu’il veut ». Ce dernier s’installe sur la gauche du maestro sans être intimidé. Celui qui a ouvert la soirée ne blaguait pas en nous promettant quelque chose de spécial avant le concert. Gregory Porter entame « Amazing Grace », puis Stevie Wonder ne change le tempo en enchaînant sur « Ain’t No Sunshine » de Bill Withers, pour ensuite terminer sur “In The Ghetto”. Les deux voix se marient à la perfection. Dans vingt ans, les 4000 chanceux présents hier soir pourront dire « J’y étais ! ». Mais sans cette intervention, il est certain que ce show aurait ressemblé à –presque- tous ceux de cette tournée européenne.
Jim Zelechowski (Photo : Antibes Jazz Festival)
Setlist Gregory Porter
- Painted on Canvas
- On my Way To Harlem
- No Love is dying
- Liquid Spirit
- Wolfcry
- Work Song
- Hey Laura
- Be Good
- 1970 What ?
Setlist Stevie Wonder
- How Sweet it is (to Be Loved by You)
- Master Blaster (Jammin’)
- Higher Ground
- As if you Read My Mind
- Blues impro
- Day Tripper
- You’ve Got it Bad Girl
- Knocks Me Off My Feet
- Golden Lady
- Overjoyed
- Don’t You Worry ‘bout a Thing
- Signed, Sealed, Delivered (I’m Yours)
- Sir Duke
- Visions
- Livin’ for the City
- Ebony & Ivory
- Amazing Grace / Ain’t No Sunshine / In The Ghetto (en duo avec Gregory Porter)
- I Just Called to Say I Love You
- Superstition

Gagnez vos places pour le concert de Lonnie Liston Smith à Paris le 23 juillet
En partenariat avec le New Morning, Funk★U vous offre 3 places (3 x 1 invitations) pour le concert de Lonnie Liston Smith à Paris, le mercredi 23 juillet. L’occasion de retrouver le vétéran de la fusion jazz/funk, un an et demi après son passage dans la même salle en compagnie de sa nouvelle formation, les New Cosmic Echoes.
Pour remporter votre sésame, il suffit de répondre à la question suivante en nous écrivant à concoursfunku@gmail.com avant le dimanche 20 juillet minuit. N’oubliez pas d’ajouter vos coordonnées complètes (nom, prénom, adresse postale) !
- Quel titre de Lonnie Liston Smith porte le même nom qu’une chanson solo de John Lennon ?
CONCOURS TERMINÉ ! La bonne réponse était “Give Peace a Chance”. Bravo à Yasmine, Dave et Emmanuel !

Stevie Wonder, Jazz à Vienne (14/07/2014)
Louis Haynes et Joachim Bertrand (dont c’était le 12ème show Wonderien) étaient hier soir à Vienne pour le concert exceptionnel de Stevie Wonder. Avis contrastés :
Report 1
Non content d’avoir un répertoire exceptionnel lui permettant d’assouvir la soif de ses fans les plus fervents jusqu’à la ménagère en mal d’amour, Stevie Wonder a toujours eu le don de communier avec son public. Sur le papier, le théâtre Antique de Vienne semblait être l’endroit rêvé pour une messe au grand air avec un chœur de 7500 âmes excitées par cette extra night décrochée sur le fil par les organisateurs du festival.
Invité à jouer les amuses gueule, Allen Stone a fait du Allen Stone avant de laisser sa place à un interminable ballet de techniciens. La nuit venue, Stevie Wonder a livré un show poussif traversé par de trop rares fulgurances. À aucun moment la mayonnaise n’a pris avec un public dérouté par un tour de chant décousu, composé de classiques réchauffés mille fois entendus et de raretés bien choisies mais sans âme (“You’ve Got It Bad Girl”, “I Can’t Help It”, “It’s Wrong (Apartheid)”, ”Joy Inside My Tears”). Un hommage emprunté aux géants du Jazz et quelques déclarations mièvres sur la paix, l’égalité et l’amour de Dieu n’ont pas franchement aidé a sortir de l’ornière un artiste embourbé dans une tournée sans queue ni tête, mal entouré par un groupe usé et des choristes à la rue à l’exception de Keith John, fidèle au poste lorsque son patron oublie les paroles. Une soirée aussi excitante que le girl band princier du moment. C’est peu dire.
Joachim Bertrand
Report 2
Après la chaude journée d’hier, le concert de Stevie Wonder était une nécessité. La première partie d’Allen Stone est accueillie par un amphithéâtre plein à craquer aux alentours de 20 heures, et sert de coupe faim aux impatients. Long et bien mené, le set de 60 minutes échauffe le public, qui une fois à blanc, devra patienter une heure supplémentaire avant de voir apparaître sur scène la légende de la Motown accompagnée de son groupe. La formation assurera un show de près de deux heures d’une grande qualité et d’une grande inventivité digne de la carrière de Stevie Wonder, prenant par surprise le public (ainsi que ses propres musiciens) sur plusieurs titres.
Toutes les périodes sont évoquées et habilement révisitées. Les mélanges des genres et des références sont nombreux et parfois osés (une reprise de “Day Tripper” des Fab Four, “A Night In Tunisia” de Dizzy Gillespie et “Satin Doll” de Duke Ellington) face à un public peu réceptif en début de concert. Un rapide hommage au King Of Pop est présenté lorsque le groupe interprète “I Can’t Help It”, composé pour Michael Jackson à l’époque d’Off The Wall. Même si le génial multi-instrumentiste reste installé au piano et aux claviers pour la plupart de la soirée, le public n’a eu malheureusement qu’à un seul solo d’harmonica, une rapide excursion dans le blues grâce à son Harpeji ainsi qu’une petite session de percussions sur des rythmes brésiliens. Le backing band est exemplaire, entre prévision et improvisation. Hormis quelques légers larsens et pas de titre en rappel, un concert irréprochable et d’une qualité exceptionnelle.
Louis Haynes
Photo : Le Dauphiné Libéré/Marc GREINER
Setlist TBC
- How Sweet It Is (To Be Loved By You)
- Master Blaster
- Higher Ground
- As If You Read My Mind
- Blues Jam
- Day Tripper
- You’ve got it Bad Girl
- I can’t Help It/ Night In Tunisia
- Satin Doll/ Overjoyed
- Don’t You Worry ‘bout a Thing
- Sir Duke
- I Wish
- Living for The City
- Ebony And Ivory / It’s Wrong (Apartheid)
- Part Time Lover
- Improvisation intro / Joy Inside My Tears
- My Cherie Amour
- I Just Called To Say I Love You
- Superstition

Gagnez vos places pour le concert de Brooklyn Funk Essentials à Paris le 17 juillet
En partenariat avec le New Morning, Funk★U vous offre 3 places pour le concert de Brooklyn Funk Essentials à Paris, le jeudi 17 juillet. L’occasion de retrouver le collectif New-yorkais qui présentera en avant-première les titres de son nouvel album en cours de production.
Pour remporter votre sésame, il suffit de répondre à la question suivante en nous écrivant à concoursfunku@gmail.com avant le dimanche 13 juillet minuit. N’oubliez pas d’ajouter vos coordonnées complètes (nom, prénom, adresse postale) !
- Dans quel festival français Brooklyn Funk Essentials a-t-il ouvert pour Larry Graham et Bootsy Collins en 2011 ?

Audio : The Daptone Super Soul Revue, Eurockéennes de Belfort (4/07/2014)
Hier soir, La Daptone Super Soul Revue s’est produite sous une pluie battante aux Eurockéennes de Belfort. Charles Bradley, Antibalas, Sharon Jones & the Dap-Kings et Antibalas étaient en direct sur France Inter, mais les joies du replay nous permettent de revivre cette performance de près de 90 minutes ci-dessous (démarrage à 83’00).
Gregory Porter en concert gratuit à Paris le 20 juillet
Du 17 au 20 juillet, la quatrième édition du festival FNAC Live réunira plus d’une vingtaine d’artistes et de groupes sur la parvis de L’hôtel de ville de Paris. Quatre soirées de concerts gratuits, dont celle du dimanche 20 juillet ou Gregory Porter et Ben L’oncle soul accompagné des Monophonics seront présents. -M-, Christophe, Pedro Winter & Friends, Bernard Lavilliers font également partie d’une programmation complète à découvrir ici.

L’autobiographie de Rick James en juillet
Glow : the Autobiography of Rick James paraîtra le 8 juillet. Co-signée par David Ritz, déjà auteur de Divided Soul : The Life of Marvin Gaye, cette autobiographie publiée en anglais par Simon & Schuster reviendra sur “les fêtes, la douleur, l’égo monstrueux et les obsessions de dingue”, et dévoilera de nombreuses anecdotes sur (entre autres) Berry Gordy, Neil Young et Prince.
Un ouvrage posthume qui paraîtra dix ans après la disparition du Super Freak, en août 2004.

“All The Pieces”, l’intégrale 19-CDs d’Average White Band le 14 juillet
Le 14 juillet verra la sortie du coffret 19-CDs All the Pieces – The Complete Studio Recordings 1971-2003, qui regroupe l’intégrale studio d’Average White Band, la formation écossaise la plus funky de tous les temps. Des premières sessions de 1971 à Living in Colour, leur dernier effort de 2003, ce coffret propose 19 CDs au format vinyle replica accompagnés d’un livret de 52 pages bourré d’informations, de photos rares et d’interviews inédites d’Alan Gorrie et Hamish Stuart. En complément, on trouvera également dans cette boxset disponible aux alentours de 55 € un album de démos ainsi qu’un CD de remixes. Put it where you want it !
(Thanks Pierre D.)
Tracklisting
CD01 SHOW YOUR HAND (1973)
1. The Jugglers 4.51
2. This World Has Music 5.58
3. Twilight Zone 5.28
4. Put It Where You Want It 5.17
5. Show Your Hand 4.30
6. Back In ’67 4.12
7. Reach Out 4.04
8. T.L.C. 8.07
CD02 HOW SWEET CAN YOU GET? aka The Clover Sessions (2003)
1. Person To Person 3.23
2. Keepin’ It To Myself 3.10
3. There’s Always Someone Waiting 5.02
4. McEwan’s Export 4.48
5. Got The Love 3.42
6. Work To Do 3.42
7. Just Want To Love You Tonight 4.43
8. Pick Up The Pieces 3.57
9. I Just Can’t Give You Up 3.45
10. How Sweet Can You Get? (first version) 3.41
CD03 AVERAGE WHITE BAND (1974)
1. You Got It 3.30
2. Got The Love 3.47
3. Pick Up The Pieces 3.55
4. Person To Person 3.36
5. Work To Do 4.20
6. Nothing You Can Do 4.04
7. Just Want To Love You Tonight 3.54
8. Keepin’ It To Myself 3.57
9. I Just Can’t Give You Up 3.27
10. There’s Always Someone Waiting 5.27
CD04 PUT IT WHERE YOU WANT IT (1975)
1. How Can You Go Home? 3.05 *
2. This World Has Music 5.58
3. Twilight Zone 5.28
4. Put It Where You Want It 5.17
5. Show Your Hand 4.30
6. Back In ’67 4.12
7. Reach Out 4.04
8. T.L.C. 8.07
CD05 CUT THE CAKE (1975)
1. Cut The Cake 4.05
2. School Boy Crush 5.00
3. It’s A Mystery 3.56
4. Groovin’ The Night Away 3.43
5. If I Ever Lose This Heaven 4.59
6. Why 4.06
7. High Flyin’ Woman 3.47
8. Cloudy 4.21
9. How Sweet Can You Get? 3.59
10. When They Bring Down The Curtain 4.43
CD06 SOUL SEARCHING (1976)
1. Overture 2.14
2. Love Your Life 4.52
3. I’m The One 4.19
4. A Love Of Your Own 5.34
5. Queen Of My Soul 6.05
6. Soul Searching 3.17
7. Goin’ Home 4.39
8. Everybody’s Darling 3.34
9. Would You Stay 5.34
10. Sunny Days (Make Me Think Of You) 3.19
11. Digging Deeper (Finale) 2.44
CD07a & CD07b PERSON TO PERSON (1976)
1. Person To Person 7.04
2. Cut The Cake 5.05
3. If I Ever Lose This Heaven 8.10
4. Cloudy 6.36
5. T.L.C. 14.19
6. I’m The One 4.42
7. Pick Up The Pieces 18.34
8. Love Your Life 5.08
9. School Boy Crush 7.38
10. I Heard It Through The Grapevine 9.56
CD08 BENNY AND US (1977)
1. Get It Up For Love 4.34
2. Fool For You Anyway 5.39
3. A Star In The Ghetto 7.01
4. The Message 5.18
5. What Is Soul 4.34
6. Someday We’ll All Be Free 5.14
7. Imagine 4.57
8. Keepin’ It To Myself 4.29
CD09 WARMER COMMUNICATIONS (1978)
1. Your Love Is A Miracle 6.07
2. Same Feeling, Different Song 5.19
3. Daddy’s All Gone 4.39
4. Big City Lights 4.56
5. She’s A Dream 5.36
6. Warmer Communications 4.12
7. The Price Of A Dream 4.03
8. Sweet And Sour 4.50
9. One Look Over My Shoulder (Is This Really Goodbye?) 3.58
CD10 FEEL NO FRET (1979)
1. When Will You Be Mine 4.26
2. Please Don’t Fall In Love 3.44
3. Walk On By 3.59
4. Feel No Fret 6.24
5. Stop The Rain 4.30
6. Atlantic Avenue 3.16
7. Ace Of Hearts 3.51
8. Too Late To Cry 4.00
9. Fire Burning 3.29
CD11 SHINE (1980)
1. Our Time Has Come 3.36
2. For You, For Love 3.53
3. Let’s Go Round Again 4.57
4. Whatcha Gonna Do For Me? 4.10
5. Into The Night 4.00
6. Catch Me (Before I Have To Testify) 5.00
7. Help Is On The Way 4.19
8. If Love Only Lasts For One Night 4.39
9. Shine 3.56
CD12 VOLUME VIII (1980)
1. Kiss Me 3.49
2. Love Won’t Get In The Way 5.08
3. Love Gives, Love Takes Away 4.05
4. Growing Pains 4.28
5. Pick Up The Pieces 3.55
6. Person To Person 3.36
7. Cut The Cake 4.05
8. A Love Of Your Own 4.01
9. Queen Of My Soul 4.34
CD13 CUPID’S IN FASHION (1982)
1. You’re My Number One 3.23
2. Easier Said Than Done 4.07
3. You Wanna Belong 4.27
4. Cupid’s In Fashion 4.22
5. Theatre Of Excess 4.26
6. I Believe 4.31
7. Is It Love That You’re Running From 4.15
8. Reach Out (I’ll Be There) 3.52
9. Isn’t It Strange 3.25
10. Love’s A Heartache 4.48
CD14 AFTERSHOCK (1988)
1. The Spirit Of Love 4.05
2. Sticky Situation 4.29
3. Aftershock 4.07
4. Love At First Sight 4.47
5. I’ll Get Over You 4.32
6. Later We’ll Be Greater 3.52
7. Let’s Go All The Way 5.53
8. We’re In Too Deep 3.54
9. Stocky Sachoo-A-Shun 1.38
CD15 SOUL TATTOO (1996)
1. Soul Mine 4.25
2. Back to Basics 3.59
3. Livin’ On Borrowed Time 4.13
4. Every Beat Of My Heart 5.46
5. When We Get Down To It 4.03
6. Oh Maceo 3.39
7. Do Ya Really 4.26
8. I Wanna Be Loved 4.33
9. No Easy Way To Say Goodbye 4.28
10. Love Is The Bottom Line 4.04
11. Welcome To The Real World 4.16
12. Window To Your Soul 5.05
13. You Shoulda’ Known 0.00
CD16 LIVING IN COLOUR (2003)
1. Check Your Groove 4.59
2. Down To The River 5.26
3. Living In Colour 4.54
4. One Of My Heartbeats 5.06
5. Close To You Tonight 5.02
6. Half Moon In The Crescent City 5.13
7. Think Small 6.15
8. I Can’t Help It 4.37
9. I’m Gonna Make You Love Me 4.52
10. Love Won’t Let Me Wait 3.43
CD17: ALTERNATE VERSIONS & RARITIES
1. Reach Out [first version – recorded 1971] 4.04
2. The Jugglers [first version – recorded 1971] 4.06
3. It Didn’t Take Me A Minute (recorded 1971 2.25
4. In The Beginning (recorded between 1971/1972) 3.46
5. Look Out Now (recorded between 1971/1972) 2.14
6. White Water Dreams (recorded between 1971/1972) 4.00
7. Walk Tall – Recorded live in 1976 (first released in 2005) 5.28
8. I’m Gonna Make You Love Me – Recorded live in 1976 (first released in 2005) 5.53
9. Wasn’t I Your Friend 6.16
10. Miss Sun – Recorded 1980 4.14
CD18: THE MIXES
1. Back In ’67 [first version - Recorded between 1971/1972] 4.05
2. The Spirit Of Love (Radio Short Version) 4.05
3. The Spirit Of Love (Dance Mix) 7.28
4. Let’s Go Round Again [The Brothers Mix] 6.45
5. Livin’ On Borrowed Time (DJ Slok Remix) 5.21
6. Things (DJ Philly P & Joey M Remix) 7.44
7. Stop The Rain (Supreme One Mix) 4.08
8. Let’s Go Round Again (Cosmic Village Mix] 7.26
9. Let’s Go Round Again (12” Version) 6.27

Naomi Shelton & The Gospel Queens de retour en juillet avec “Cold World”
Le 30 juillet, Naomi Shelton & The Gospel Queens seront de retour avec Cold World, un nouvel album aux couleurs Daptone produit par Gabriel “Bosco” Mann. Découvrez dès maintenant “Sinner”, le premier extrait 100% gospel/soul de Cold World.
Le communiqué de presse
Au cours des six années qui se sont écoulées depuis la sortie de leur dernier album, Naomi Shelton & The Gospel Queens ont effectué de nombreuses tournées à travers les scènes et festival les plus prestigieux : The Monterey Jazz Festival, Montreal Pop, The Ottawa Blues Festival… Ces années ont joué un rôle majeur dans la création du nouvel album, Cold World, enregistré avec Gabriel « Bosco Mann » Roth au studio de Dapton House of Soul. La sortie du disque est prévue pour le 30 juillet 2014.
Portés par la voix rauque et puissante de Naomi, les 12 morceaux de Cold World naviguent entre gospel et soul avec un groove incomparable, rappelant les moments les plus inspirés des Staple Singers ou de Curtis Mayfield. Le backing band, dont les âges des membres vont de 17 à 82 ans, est dirigé par Brother Cliff Driver, qui a notamment travaillé avec Baby Washington, Little Willie John, King Curtis, Sam Cooke, Jackie Wilson, ou encore Solomon Burke. On retrouve à la basse Fred Thomas, qui a passé la plus grande partie de sa carrière aux côtés de James Brown. Jimmy Hill, qu’on a vu aux côtés de Wilson Pickett à la fin des années 1960, joue de l’orgue sur l’album, tandis que le jeune Max Shrager tient la guitare et signe deux titres. A la batterie, Mikey Post, également employé de Daptone Records.
PS : En attendant la sortie de ce nouvel album, Naomi Shelton & The Gospel Queens effectueront un trio de dates françaises en juillet :
- 19 juillet – Cahors Blues Festival
20 juillet –Juan les Pins « Jazz à Juan »
22 juillet – Bordeaux, « Relâche Festival »