Gagnez 5 albums CD de The Big Ol’Nasty Getdown !
Bientôt deux ans que Funk★U vous parle de ce supergroupe de 35 musiciens (dont George Clinton, les regrettés Garry Shider et Belita Woods, Patrice « Choc’Let » Banks et des membres divers des Neville Brothers, Kool & the Gang, Fishbone, du Dirty Dozen Brass Band…) dirigés par le bassiste John Heintz. Imaginez la rencontre des Meters et de Funkadelic… Volume 1, le fruit de sessions dantesques capturées dans un hangar de La Nouvelle-Orléans, vient enfin de paraître en version physique et Funk★U vous offre la possibilité de gagner 5 album CDs !
Pour gagner l’album de The Big Ol’Nasty Getdown, il vous suffit de répondre à la question suivante en nous écrivant à concoursfunku@gmail.com avant le vendredi 15 février minuit. N’oubliez pas de nous donner votre adresse postale !
- Quel est le nom de l’illustrateur qui a signé la couverture de Volume 1 ?
CONCOURS TERMINÉ: BRAVO À JÉRÔME, FRANCK, CATHERINE, ANTHONY ET LAURENCE. LA BONNE RÉPONSE ÉTAIT “EMEK”
Volume 1, le premier album de The Big Ol’ Nasty Getdown (BONG pour les intimes) est disponible en CD via Paypal en cliquant sur bigolnastygetdown.wordpress.com/
Audio : Prince “Stratus/RBJ” Dakota Jazz Club (16/01/2013)
Après deux semaines de silence, l’énigmatique 3rd Eye Girl nous gratifie ce matin d’un instrumental capté lors du premier show -tendance jam- de Prince au Dakota Club de Minneapolis, le 16 janvier dernier. Découvrez le “Stratus” de Billy Cobham remanié par le NPG 2013 ci-dessous, ainsi qu’un bref extrait du solo de batterie de Ronald Bruner Jr. enregistré le même soir. Prince va-t-il continuer à nous délivrer ses lives en kit ?
Chronique : Lee Fields “Let’s Talk It Over (Deluxe Edition)”
Avant le Soulissime My World qui, en 2009, l’avait révélé au plus grand nombre, Lee Fields menait une carrière en dents de scie depuis les années 1960. Un parcours irrégulier qui passait par le funk, la soul, le blues, avec une pause dans les affaires immobilières. Des hauts, des bas, des disques produits avec des instrus crapoteuses, des retours aux fondamentaux avec les précurseurs du back to vintage Desco et Soulfire, mais avant cela : Let’s Talk It Over, une cuvée 1979 que Lee vendait lui-même après ses concerts et devenue pièce de collection. Partagé entre funk rapide et viscéral et soul plaintive et poignante, facilité à passer du direct dans les dents à la plainte les deux genoux à terre, l’analogie vocale avec le Godfather est difficilement évitable mais peu importe. Probablement réalisée sans gros moyens, la chose, sans être l’album absolu, tient sans problème la distance avec des productions d’époque aux budgets plus élevés réalisées sous l’œil vigilant des majors. Pas avare dans la réédition, Truth & Soul a mis du rab en ajoutant quelques faces de 45-tours, rares elles aussi, comme le menaçant “Fought For Survival”, le dangereux “Funky Screw” ou encore le tabassant “The Bull Is Coming”, déjà ressorti de manière plus ou moins licite par Pure Records dans les années 90. Ils ont aussi eu l’intelligence et le bon goût de remettre la chose dans une pochette plus digne et plus décente que celle d’origine et sa photo de fleurs «libre de droits » tirée d’un mauvais calendrier de La Poste.
Max Puissant
Lee Fields Let’s Talk It Over (Deluxe Edition) Truth and Soul. Disponible en CD, double LP et digital depuis le 15 janvier.
Live Report : Lonnie Liston Smith, Paris (New Morning) 30/01/2013
Un soir de mars 2002, Funk★U, déçu d’un set plus riche en coupes-faim jazzy qu’en calories groovistiques, avait franchi le couloir rouge sang du New Morning en direction de la sortie. Onze ans plus tard, les rumeurs d’un concert détonnant de Lonnie Liston Smith poussent une partie de l’équipe à franchir le couloir dans l’autre sens. À 72 ans, le claviériste se produit avec ses New Cosmic Echoes, un groupe sans éclat qui donne beaucoup dans l’écho, à défaut d’être cosmique. La proposition de Lonnie Liston Smith se heurte surtout à une équation insoluble : comment jouer à cinq une musique qui nécessite le double de participants ?
Un peu avant 21 heures, Lonnie Liston Smith tricote joliment un “Voodoo Woman” inaugural, mais il laissera ensuite trop de place à un terne ensemble basse-batterie-guitare chant alourdi par une chanteuse au timbre frêle et aux aigus mal ajustés. Distribué entre Renaissance et Loveland, le répertoire du premier set valse timidement en alignant ballades molles et bossas léthargiques. Au terme de l’interlude réglementaire, LSM attaque un “Give Peace a Chance” qui, dénué de cuivres, perd tout son groove solaire. Quelques danseurs téméraires tentent leur chance, puis retournent sur les banquettes froides d’un New Morning moyennement rempli. On regarde sa montre en laissant passer de trop “Quiet Moments” en attente du final. Pas de bol : l’Expansions tant attendu sera presque aussi funky que le magazine du même nom.
Setlist
- Voodoo Woman
- Desert Nights
- Journey Into Love
- Love Land
- London Interlude
- Renaissance
- We Can Dream
- Give Peace a Chance
- Quiet Moments
- Divine Warrior
- A Garden of Peace
- Starlight and You
- In Search of Truth
- Expansions
- Astral Traveling
RIP Leroy “Sugarfoot” Bonner (The Ohio Players) 1943-2013
Un des guitaristes clé de la saga du funk est décédé ce week-end. Leroy “Sugarfoot” Bonner avait intégré les Ohio Players en 1963 et était devenu un des membres vedette d’une succession d’albums incontournables au mitan des années 1970. Il avait également signé en 1985 un album solo intitulé Sugar Kiss, sur lequel il était accompagné par Zapp, et il continuait à tourner avec la dernière mouture des Ohio Players depuis le début des années 2000. Compositeur et chanteur étincelant, riffeur de génie (“Fire”, “Skin Tight”, “Love Rollercoaster”) et soliste inspiré (réécoutez “Fopp” et “I Want To Be Free”), Sugarfoot a influencé de nombreux guitaristes, à commencer par Prince. Rest in peace, Leroy “Sugarfoot” Bonner.
Vidéo : Isaac Hayes (Unsung TV Series)
La nouvelle saison de la série documentaire Unsung s’ouvre cette année avec un épisode consacré à Isaac Hayes. La carrière du Moïse noir, de son enfance dans les champs de cotons de Memphis à sa disparition en 2008, est évoquée par ses proches et ses collaborateurs phares, dont son compagnon d’écriture David Porter, l’ancien dirigeant de Stax Records Al Bell et James Alexander, le bassiste des Bar-Kays. Splendeur et décadence à revivre en visionnant le lien ci-dessous.
Spécial Atlantic Soul Legends sur Le Mouv’ dimanche 27 janvier
Dimanche 27 janvier à 10h sur Le Mouv’, Francis Viel proposera dans son émission Soul Sunday un spécial Atlantic Soul Legends en compagnie de Christophe Geudin, le rédacteur en chef de Funk-U. Les auditeurs attentifs pourront également remporter un coffret ! Rendez-vous sur www.facebook.com/soulsunday pour répondre à la question posée dans l’émission. Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.
Soul Sunday, tous les dimanche entre 10 h et 11 sur Le Mouv.’
Vidéo : Menahan Street Band “Keep Coming Back”
Bars de Brooklyn, boxe féminine et ambiance typiquement New-yorkaise pour le nouveau clip du Menahan Street Band. “Keep Coming Back”, le nouvel extrait de The Crossing, a droit à une vidéo dans laquelle apparaît discrètement Charles Bradley. Saurez-vous le reconnaître ?
Prince prépare un documentaire sur Larry Graham
Dans un entretien à Billboard à paraître le 26 janvier, Prince indique qu’il est en train de préparer un documentaire sur son mentor et bassiste occasionnel Larry Graham. Ce documentaire de 83 minutes sera composé d’extraits vintage de performances TV de Graham Central Station au Midnight Show, de documents d’archives divers et de commentaires de l’ex-bassiste de Sly and the Family Stone. Néanmoins, le projet n’est qu’à moitié achevé : Prince a besoin de 500 000 $ pour clearer les droits des chansons inclues dans le documentaire et appartenant légalement à Warner Bros. “Ces chansons dorment sur des étagères depuis des années et ils n’en font rien”, déplore le musicien dont les plans pour 2013 restent flous. “Je ne fais plus d’albums car je n’ai pas de contrat avec une maison de disques. Je fais des chansons”, poursuit Prince avant d’ajouter : “Si mes fans les veulent, ils me diront quoi faire et combien ils veulent les payer”. Prince songerait-il au modèle participatif initié par Radiohead en 2007 ?
Free download : Le label Record Kicks fête ses 10 ans
Le label italien Record Kicks fête cette année ses 10 ans et en profite pour offrir généreusement un nouveau titre des Baby Charles, “Time Wasting”, en téléchargement libre sur son site officiel. D’autres free downloads sont prévus chaque mois à cette même adresse. Fondé en 2003, Record Kicks poursuivra son programme cette année avec les nouveaux singles d’Hannah Williams & The Tastemakers, une reprise du “I’m a Good Woman” de Barbara Lynn disponible en digital et en 45-tours, et de Susan Cadogan & The Crabs Corporation avec le très rocksteady “Day After Day”. Albums en vue pour ces deux formations, et concert d’Hannah Williams & The Tastemakers à Paris (La Batterie) le 9 février prochain !
Plus d’informations sur www.recordkicks.com
Vidéo : Cody ChesnuTT “Till I Met Thee”
À la veille de sa tournée française, Cody ChesnuTT dévoile le clip champêtre de “Till I Met Thee”, le nouveau single du salué Landing on a Hundred, sorti à l’automne dernier.
Les dates de la tournée
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Prince lance son site officiel 20pr1nc3.com
Ce matin, une nouvelle adresse intitulée 20pr1nc3.com est apparue sur la toile. Une page au graphisme rudimentaire contient neuf fenêtres, dont trois proposent la version intégrale du nouveau titre “Screwdriver”, un teasing HD du concert de Montreux 2009 produit par NPG Films et un lien vers iTunes et Amazon pour acquérir l’album d’Andy Allo. Prince signerait-il en 2013 son grand retour sur la toile après le semi-échec de son dernier site Lotus Flow3r.com il y a quatre ans ? A noter que l’artiste fait également la couverture du nouveau numéro de Billboard magazine, un nouvel album serait-il sur le point de sortir ? Affaire à suivre…
Update : retrouvez une partie de son interview avec Billboard ici.
