The Big Ol’ Nasty Getdown enfin disponible en CD
Bientôt deux ans que Funk★U vous parle de ce supergroupe de 35 musiciens (dont George Clinton, les regrettés le regretté Garry Shider et Belita Woods, Patrice « Choc’Let” Banks et des membres divers des Neville Brothers, Kool & the Gang, Fishbone, du Dirty Dozen Brass Band…) dirigés par le bassiste John Heintz. Imaginez la rencontre des Meters et de Funkadelic… Volume 1, le fruit de sessions dantesques capturées dans un hangar de La Nouvelle-Orléans, vient enfin de paraître en version physique !
Volume 1, le premier album de The Big Ol’ Nasty Getdown (BONG pour les intimes) est disponible en CD via Paypal en cliquant ICI. Toutes les infos sur le groupe sont disponible sur bigolnastygetdown.wordpress.com/

Live Report : Macy Gray, Paris (Le Cabaret sauvage) 17/12/2012
Après une tentative blues-jazz douteuse durant le dernier festival Jazz à la Villette, Macy Gray est revenue le 17 décembre, pour rendre hommage à Stevie Wonder au Cabaret Sauvage. Un programme alléchant sur papier : la chanteuse doit célébrer sur scène les 40 ans de Talking Book, comme elle l’a fait sur disque dernièrement (un album tribute paru le 28 novembre chez Anti). Première surprise : Macy Gray doit changer d’avis aussi souvent que de tenue de scène (exubérantes et flashy, pour la plupart), puisqu’on ne retrouvera que deux morceau du génial musicien, ”Tuesday Heartbreak” et “You and I”. Un peu maigre, tout autant que la voix faible qui chante ce soir, recouverte par une instrumentation souvent lourde en arrangements empattés. La chanteuse semble fatiguée (si ce n’est alcoolisée) : son départ en trombe durant les six premiers titres, est tout ce qu’il y a de plus honnête, un show calibré et plutôt bien orchestré qui laissera ensuite place à un enchaînement triste, digne d’un mauvais télé-crochet. Lorsqu’une choriste vient interpréter a cappela ”Nothing Else Matters” (Metallica), de manière douteuse et pas toujours juste, l’apogée du ridicule est atteint. Contre toute attente, après encore quelques morceaux ratés (notamment une incursion dance-club hors de propos, mais qui séduit l’auditoire), surprise : Macy Gray reprend ses esprits à partir de ”Call Me” et ce jusqu’à la fin du set, assurant une prestation efficace sur ses titres les mieux rodés et plus funky (dont ”I Try” et ”The Letter”). Au final, rien de bien excitant durant cette soirée, qui a pris bien des airs, mais pas ceux qu’on attendait.
Noé Termine
Setlist
- Greatest Show On Earth
- Help Me
- Psycopath
- Here Comes The Rain
- Kissed It
- I Do
- You & I
- Tuesday Heartbreak
- Smoke 2 Joints
- Nothing Else Matters
- Sweet Baby
- The Sellout
- Let You Win
- Happiness
- Beauty In The World
- Call Me
- Do Sumthin
- Caligula
- I Try
- The Letter

Vidéo : Prince “Screwdriver” (rehearsals + studio versions snippets)
C’est par l’intermédiaire de sa nouvelle batteuse Hannah Ford que Prince a dévoilé un extrait d’un nouveau titre intitulé “Screwdriver”. Une simple jam en studio ou bien l’extrait 100% binaire d’un nouvel album studio démarché cet automne auprès de plusieurs labels (dont une enseigne indépendante européenne spécialisée dans les légendes du funk) ?
Prince dévoile un petit aperçu de ce nouveau titre très rock joué lors de répétitions à Paisley Park avec sa nouvelle recrue Donna Grantis (guitare) et Ida Nielsen (basse) qui complète cette formation 100% féminine. « Pour voir le reste de l’audition de Donna, faites moi signe ! » annonce Hannah sur sa page. « Nous avons des bootlegs pour des jours et des jours… Toutes les bonnes choses sont dans le vault… ». La suite en 2013 !

Vidéo : Allen Stone “Contact High” (Le Figaro live @ Ambassade des États-Unis) 5/12/2012
Le 5 décembre, Allen Stone s’est produit à l’ambassade des États-Unis à Paris pour une prestation acoustique organisée pour Le Figaro Live. Découvrez ci-dessous la version unplugged de “Contact High”, en attendant la sortie de l’album éponyme d’Allen Stone le 26 février 2013.

Shuggie Otis et Raphael Saadiq en studio
Shuggie Otis et Raphael Saadiq (l’auteur du livret de la réédition deluxe d’Inspiration Information prévue pour avril 2013) ont été aperçus ce week-end dans un studio de Los Angeles. Simple jam amicale ou collaboration plus étendue ? À suivre…
Interview : Sly & Robbie dévoilent leur projet funk (et un instru exclusif !)
En exclusivité pour Funk★U, Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, la mythique section rythmique du reggae (King Tubby, Max Romeo,Gregory Isaacs, mais aussi Bob Dylan, Grace Jones et Gainsbourg), dévoilent les contours d’un album de reprises 100% soul/funk provisoirement sans titre et en cours d’élaboration. En bonus : une version instrumentale et 100% exclusive de “Juicy Fruit (New Bass)”, un des titres destinés au projet.
★★★★★★
Funk★U : Vous êtes en train de préparer un projet de reprises de classiques du funk. D’où vient cette idée ?
Robbie Shakespeare : L’idée vient de Guillaume Bougard, notre producteur. Il nous a soumis des titres de classiques du funk, Sly a fait quelques beats et j’ai ajouté de nouvelles lignes de basse pour donner une nouvelle dynamique à ces morceaux. Le but, c’est d’entraîner ces morceaux dans de nouvelles directions.
Quels classiques du funk allez-vous reprendre ?
Robbie Shakespeare : Nous reprenons des morceaux funk, mais pas seulement. Dans la liste, il y a « Everyday People » de Sly and the Family Stone, dont nous avons totalement changé l’instrumentation et la ligne de basse. On reprend « Sex Machine » de James Brown, mais aussi « Good Times » de Chic, « The Message » de Grandmaster Flash et « Chain of Fools » d’Aretha Franklin. D’autres reprises vont s’ajouter à la liste…
Qui sont les chanteurs qui vont vous accompagner sur ce projet ?
Robbie Shakespeare : Gary Mudbone Cooper chante sur « Sex Machine » et la reprise d’« Everyday People » , et la chanteuse de Memphis Big Baby chante « Chain of Fools » sur le riddim de « The Message ». Il y aura aussi des rappeurs et des chanteurs de raggamuffin impliqués. À l’heure actuelle, nous sommes toujours à la recherche de chanteurs pour ce projet.
Sly, qui sont vos batteurs funky préférés ?
Sly Dunbar : Ceux de la Motown, de Parliament/Funkadelic, Greg Errico de Sly and the Family Stone et surtout tous les batteurs de James Brown. Prends juste une mesure d’« I Got a Feeling » et tu as le groove ultime. (Il mime la partie de batterie) it snaps! Clyde Stubblefield, c’est le groove ultime . « Mother Popcorn », c’est un truc de dingue aussi. Il se servait parfois de deux batteurs en studio et sur scène, et du coup, on ne sait jamais trop qui joue quoi, mais le résultat est toujours terrible. Et d’un point de vue technique, « Sex Machine » reste le meilleur exemple de funk in the pocket.
Même question pour Robbie,
Robbie Shakespeare : Marcus Miller, Bootsy Collins, Larry Graham et Victor Wooten. Mais si je ne devais en choisir qu’un seul, ça serait Bootsy Collins.
Vous formez à vous deux la section rythmique la plus emblématique du reggae. Quelle différence y’a-t-il entre jouer du reggae et jouer du funk ?
Sly Dunbar : Les bases rythmiques sont différentes, mais le funk, comme le reggae, doit venir du cœur et de l’estomac. J’ai appris à jouer du funk dans les clubs de Kingston, et je dois même mon surnom à Sly Stone ! Je l’écoutais toute la journée à l’époque où je jouais dans un groupe qui s’appelait Volcano, et le leader du groupe s’adressait tout le temps à moi en m’appelant Sly. « Sly, viens voir. Sly, joue ça… ». Ca a fini par rester !
Robbie Shakespeare : (Rires)… Je n’y réfléchis pas en termes de reggae ou de funk, je les joue, c’est tout. La musique, c’est la musique, point. Je ne fais aucune différence entre les musiques, qu’il s’agisse du rock, du reggae, du funk, du jazz ou n’importe quelle musique. Je suis un musicien, c’est tout. Regarde les soldats : ils sont supposés savoir se battre et faire la guerre contre n’importe quel pays sans se poser de questions. La musique, c’est la même chose.
Propos recueillis par Christophe Geudin
Remerciements à Guillaume Bougard
Nina Simone en couverture de Soul Bag # 209
Le nouveau numéro de Soul Bag est en kiosque depuis ce matin ! Au sommaire, un sujet sur Nina Simone et les droits civiques, les souvenirs de la pianiste Valérie Ghent en studio avec Ashford & Simpson, des interviews de Larry Graham, Cody ChesnuTT, du Menahan Street Band, Meshell Ndegeocello et plus de 180 chroniques de CDs (dont une éloge au coffret Atlantic Soul Legends !), livres et DVD. Bonne lecture !

Macy Gray rend hommage à Stevie Wonder à Paris (Cabaret Sauvage) le 17 décembre
Dans le sillage de son tribute-album à Talking Book, Macy Gray dédiera “une lettre d’amour à Stevie Wonder à l’occasion de son 40ème anniversaire de carrière” lors d’un concert unique au Cabaret sauvage (Paris 19ème).
Vidéo : Lianne La Havas “Gone” (Transmusicales de Rennes) 7/12/2012
Lianne La Havas, l’une des plus belles révélations de 2012, s’est produite aux Transmusicales de Rennes le 7 décembre. Le site www.sourdoreille.net propose de revivre une version fragile de “Gone”, une ballade tirée de l’excellent Is Your Love Big Enough ? paru à la rentrée.
Lianne La Havas sera de retour en France en février 2013 avec trois concerts exceptionnels à Tourcoing (Le grand mix) le 18/2, à Paris (Le Trianon) le 19/2 et à Cenon (Rocher de Palmer) le 20/2.

“Season’s Greetings”, le Funky Christmas de The Olympic Cyclone Band
Disponible depuis le 26 novembre, Season’s Greetings, l’album de Noël des britanniques de l’Olympic Cyclone Band, s’empare des thèmes favoris du Père Noël (“Little Drummer Boy”, “Jingle Bells”, “We Three Kings”…) et les entraîne sur les pentes neigeuses du funk percussif, de la soul réverbérée et du breakbeat festif. Have a merry funky Christmas !
The Olympic Cyclone Band Seasons Greetings (Jalapeno records)
Un concert inédit de Sharon Jones le 17 décembre sur FIP
Lundi 17 décembre, FIP diffusera à 20h30 un concert inédit de Sharon Jones & The Dap-Kings enregistré le 6 juin dernier à Munich (Muffathalle) dans le cadre de son cycle Partez en live. À vos postes !

Live report : Bettye Lavette, Paris (L’Alhambra) 05/12/2012
Ambiance Casino Barrière à l’Alhambra (Paris), mercredi 5 décembre : Bettye Lavette, que l’on place aux côtés de Sharon Jones et Lee Fields dans la catégorie des artistes ayant trouvé une reconnaissance une fois passée l’âge de la retraite, venait présenter Thanfkul N’ Thoughtful, son nouvel album paru fin septembre. Rideaux rouge et sièges confortables sont de rigueur pour une audience bien sage, appartenant à première vue à la même génération que la chanteuse. Est-ce un mal ? Pas nécessairement, puisque la musique se prête à cette ambiance feutrée, teintée à la fois de soul et de rock sixties. D’autant que la ferveur est bien là. Tout autant que sa voix rocailleuse qui sent les années de galère qu’elle ne se privera pas de conter.
Bettye Lavette a un fort caractère, sûrement plus trempé que celui d’Aretha Franklin, et c’est certainement pour cela qu’elle n’arrondit pas les angles abruptes de ses morceaux et qu’elle trouve la vigueur requise pour assurer un set impeccable d’un peu plus d’une heure, naviguant sans cesse entre riffs overdrivés et ballades soulful à souhait. Ce concert puisait son énergie non pas dans le groove cuivré comme pourraient le faire Sharon Jones et ses Dap-kings, mais dans l’émotion que dégage Bettye Lavette de par son histoire et son parcours musical.
Noé Termine
- I’m Tired
- Take Me As I Am
- I’m Not The One
- Everything is Broken
- Heart of Gold
- Everybody Knows This is Nowhere
- Crazy
- The More I Search
- Joy
- Souvenirs
- Before the Money Came
- Close as I’ll Get to Heaven
- Sleep to Dream
- I Do Not What What I Haven’t Got (a capella)