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Prince en couverture de Jazz Magazine n°736

Cinq ans après sa disparition en avril 2016, Prince est à l’honneur dans Jazz Magazine n°736 à l’occasion d’un “dossier royal”.

Au programme, un nouvel entretien avec le batteur Michael Bland, un sujet sur le side-project Madhouse, une sélection des meilleurs hommages jazz, un focus sur les concerts du New Morning et une “histoire orale” incluant des propos exclusifs (entre autres) de Bobby Z., Wendy Melvoin, Lisa Coleman, Dr. Fink, André Cymone,  Eric Leeds, Sheila E., Dez Dickerson, Pepé Willie, Mayte, Larry Graham et Nile Rodgers.

Jazz Magazine n°736 (avril 2021) disponible en kiosques à partir du 31 mars.

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Interview : André Cymone “1969, Prince et le Palace”

Dans 1969, son nouvel album solo, André Cymone commente l’actualité américaine par le biais de protest-songs et de ballades pop-rock. Pour FunkU, il décrit également son rôle aux côtés de son ancien partenaire Prince, sans oublier son souvenir fumeux du mythique concert parisien du Palace, en 1981.

★★★★★★★

Funk★U : que représente pour vous l’année 1969, qui est aussi le titre de votre nouvel album ?
André Cymone : 1969, c’est l’année où j’ai plongé dans la musique. À la maison, j’étais le plus jeune de la famille. Mes sœurs étaient branchées sur la Motown et mon frère était plus dans le rock et le funk. Mon père était musicien dans un groupe de jazz et ma mère préférait le blues. Elle écoutait aussi des disques de comiques noirs explicites comme Redd Foxx, Richard Pryor ou Johnny Snatch and The Poontang Cowboys…1969, c’est surtout l’année où j’ai décidé de devenir musicien. Le problème, c’est que je ne savais pas jouer d’un instrument. Mon père jouait de la basse, il m’a montré quelques trucs et je me suis lancé. Je ne savais pas non plus comment produire un disque, j’ai dû tout apprendre de zéro. Dans ce nouvel album, j’ai essayé d’imaginer comment je m’y serais pris en 1969. Ce disque décrit aussi ce qui se passe en ce moment aux États-Unis, notamment la brutalité policière. Au fond, les choses n’ont pas tellement changé depuis 1969. On retrouve le même genre de conflits raciaux et c’est ce que j’ai voulu exprimer dans certaines chansons comme « Black Man In America » et « Black Lives Matter ».

Le son de 1969 est très pop-rock, très intemporel.Andre Cymone 1969
Oui, complètement. Lorsque j’ai commencé à enregistrer mes premiers albums solo dans les années 1980, les maisons de disque me demandaient de faire de la new wave, mais j’ai préféré me servir des ordinateurs. Je possédais les mêmes séquenceurs que Stevie Wonder, j’étais comme un savant fou. Résultat : la maison de disques détestait ce que je faisais car j’étais signé dans leur département R&B (rires) ! Pour 1969, je me suis basé sur les fondamentaux. L’avantage avec une guitare, une basse et une batterie, c’est que tu peux aller partout. C’est aussi la meilleure façon de raconter une histoire. Je pense que comme les journalistes, les artistes sont des commentateurs de l’actualité. Nous avons un rôle à jouer de ce côté-là, autant le faire de manière directe.

Vous avez accompagné Prince de ses débuts jusqu’en 1981. A-t-il influencé 1969 d’une manière ou d’une autre ?
L’album a été mixé le jour de sa mort. Nous avons repoussé sa sortie d’un an car je ne voulais pas qu’on pense que j’avais eu envie capitaliser autour de sa disparition.

Andre Cymone Prince

André Cymone et Prince sur scène à Houston, en 1980.

Au cours de votre collaboration, vous auriez composé certains titres que Prince a publié sur ses albums sans vous créditer. Qu’en est-il ?
C’est difficile de dire que j’ai composé certains titres, mais c’est aussi difficile de dire que je ne l’ai pas fait. Nous avons grandi ensemble et nous avons commencé à faire de la musique en même temps. J’étais à la basse et lui à la guitare. J’écrivais des chansons, il en écrivait aussi de son côté. Ensuite, on les écoutait et chacun ajoutait son truc. Lorsqu’il a monté son premier groupe, on jammait pendant des jours entiers en studio et Prince enregistrait ces jams qui, parfois, allaient devenir des chansons… À l’époque, on ne savait pas non plus comment fonctionnait le système des crédits sur un album et on n’avait jamais entendu parler du publishing. Et quand le disque sort, tu l’écoutes et tu te dis « hey, c’est moi ! », mais c’est trop tard, et ça a créé quelques problèmes entre Prince et moi. Mais je ne me suis jamais vraiment plaint : J’ai beaucoup appris aux côtés de Prince, et plus tard, j’ai été capable d’écrire mes propres hits tout seul.

« Do Me Baby » figure dans la liste des titres que vous auriez composé.
« Do Me Baby » avait été écrite pour Pépé Willie. On nous avait envoyé à New York pour écrire des chansons destinées à son album. J’avais trouvé la ligne de basse et la vibe générale de la chanson, mais les paroles et tout le reste, c’est Prince. Je me souviens aussi que lors de ces mêmes séances, on avait également écrit « I Feel For You »…

« The Dance Electric », sur votre album AC paru en 1985, est ressorti cette année dans la version Deluxe de Purple Rain. Quelle est l’histoire de cette chanson ?
Je crois que Prince m’a offert « The Dance Electric » pour compenser toutes les rumeurs au sujet des chansons que j’aurais écrites avec lui. Il m’a dit : « André, j’ai une super chanson pour toi ». Il y a aussi un côté engagé dans cette chanson, et il savait que ça me plairait. Je l’ai écoutée, je l’ai trouvée excellente, mais j’ai beaucoup hésité avant de la mettre sur l’album. À ce moment de ma carrière, je voulais essayer de sortir de cette histoire, mais bien sûr, la maison de disques à pensé que c’était une excellente idée d’avoir une chanson de Prince sur l’album. Avec du recul, c’était une bonne chose, car ça nous permettait à tous les deux de boucler une histoire commune qui remonte à l’adolescence… Wendy et Lisa, et peut-être Jill Jones, sont aux choeurs sur « The Dance Electric ». Jill Jones chante sur beaucoup de chansons sur lesquelles elle n’a pas été créditée. J’ai retrouvé les membres de The Revolution après la disparition de Prince et pas mal d’histoires circulent encore au sujet des crédits. Je n’étais donc pas le seul dans ce cas !

En mai 1981, vous avez participé au premier concert français de Prince à Paris, au Palace. Vous souvenez-vous de ce concert ?
Oui, très bien. C’était la première fois qu’on venait en Europe et Paris était le dernier concert de la tournée. Je me souviens d’un incident survenu l’après-midi du concert : dans un restaurant, Prince s’était moqué d’un serveur en anglais. Il ne savait pas que les gens pouvaient parler anglais en dehors des États-Unis. Le serveur était furieux et il nous l’a fait comprendre. J’ai dû expliquer à Prince qu’en Europe, il y avait des endroits où les gens parlaient anglais mieux quePalace 81 nous (rires) ! Le concert du Palace était super. En fait, c’était mon tout dernier concert avec Prince. J’étais aussi très malade ce soir-là : quelques jours plus tôt, à Amsterdam, quelqu’un a eu l’idée de me faire fumer du haschich. J’avais déjà fumé de l’herbe, mais pas du hasch et je pensais que c’était la même chose. J’ai tiré sur le joint et je suis devenu livide. Ça a duré jusqu’au concert de Paris. Tout le monde se baladait en ville, sauf moi, qui était resté couché, malade comme un chien…

En revanche, en regardant la télé dans ma chambre d’hôtel, je suis tombé sur un chanteur incroyable en costume zébré. Il était entouré de nanas et c’était le truc le plus cool que j’avais jamais vu de ma vie ! J’ai tout de suite eu l’idée d’en faire une version américaine et j’ai demandé à ma soeur, qui faisait nos costumes de scène et le fameux trench-coat de Prince, de me fabriquer la même veste. J’ai ensuite parlé à Prince de ce gars dont j’ai oublié le nom. Il m’a dit que c’était une très mauvaise idée, mais au fond, je suis sûr qu’il était jaloux (rires) !

Allez-vous prochainement venir jouer en France pour défendre 1969 ?
Oui. Nous aimerions donner des concerts en Europe très prochainement. Je vais jouer des morceaux de 1969, mais aussi des extraits de mes album solo et quelques reprises de Prince.

Propos recueillis par Christophe Geudin

André Cymone 1969 (Leopard/Socadisc). Disponible le 22 septembre.


Andre Cymone 1969

“1969″, le nouvel album d’André Cymone en septembre

Actuellement en tournée avec The New Power Generation, André Cymone, bassiste et précieux collaborateur des premières années de la carrière de Prince, publiera son nouvel album 1969 en format physique le 22 septembre (distribution Leopard/Socadisc).

Dans ce recueil de 12 titres entre pop, soul, rock et funk, l’auteur de “The Dance Electric” jette un regard militant sur son époque. “À l’époque, les droits civiques étaient quelque chose de très important. Il y avait les Black Panthers, et aujourd’hui on a le mouvement Black Lives Matter. Les deux sont liés,” observe André Cymone. “Richard Nixon faisait aussi la guerre à la drogue et dans mon quartier, on avait l’impression qu’il était surtout en guerre contre notre communauté. Aujourd’hui, c’est au tour de Donald Trump qui est en guerre… contre à peu près tout.”

Retrouvez prochainement André Cymone dans ces pages !


NPG 2017

The New Power Generation en concert au Barrière Enghien Jazz Festival

Le vendredi 7 juillet, The New Power Generation, une formation réunissant les divers accompagnateurs de Prince au cours des années 1990 et 2000, se produira pour une date unique en France dans le cadre du Barrière Enghien Jazz Festival.

Le NPG donnera deux concerts dans la même soirée : le premier à 20 heures et le second à 22h30. Ces deux concerts organisés au Théâtre du Casino (675 places) réuniront sur scène le line-up suivant :

  • Morris Hayes (directeur musical et claviers)
  • Tommy Barbarella (claviers)
  • Sonny Thompson (basse)
  • Mike Scott (guitare),
  • Kirk Johnson (batterie),
  • Tony Mosley (rap, chant, guitare et danse)
  • Damon Dickson (choeurs, percussions et dance)

Special Guests

  • André Cymone (chant, guitare, basse)
  • Kip Blackshire  (chant)

Informations et réservations.

 


Andre-1979

Interview : Andre Cymone “Nous n’avons jamais perdu une seule bataille des groupes”

Disponible le 25 avril en exclusivité sur www.funku.fr, le livre Prince Live 1979-1980 : The First Tour comprend des photos rares et inédites de la première tournée de Prince prises le 1er décembre 1979 au Houston Palace et le 24 février 1980 au Sam Houston Coliseum. Cet ouvrage contient également des interviews et des propos exclusifs émanant des membres du groupe témoins de cette expérience.

Voici l’entretien intégral qu’Andre Cymone a donné à Funk★U. Dans cette interview, le bassiste du premier groupe de scène de Prince évoque ses souvenirs personnels du Prince tour, ses rapports avec Rick James et ses fameux pantalons en plastique !

★★★★★★★★★★★★

Funk★U : Le Prince tour en 1979 était-il votre première expérience de tournée ?
 
Andre Cymone : Oui… Au début, c’était très étrange de se réveiller et de regarder le paysage par la fenêtre sans savoir où on se trouvait. Au bout d’un moment, j’ai fini par y arriver. Par contre, je ne m’étais pas préparé à recevoir autant d’enthousiasme, de support et d’amour sur cette première tournée. Je ne me suis jamais vraiment habitué à tout ça…

Aviez-vous beaucoup répété avant de monter sur scène ? Prince était-il déjà très exigeant sur le niveau de performance de son groupe ?

Nous avions énormément répété. Dès la création du groupe, nous avions déjà une très solide éthique de travail et j’y adhérais à fond. Personnellement, je crois que je n’aurais jamais fait partie d’un groupe sans la moindre éthique de travail, car c’est ça qui vous distingue des autres.

Photo of PRINCE

Andre Cymone, Prince and Dez Dickerson (live 1980)

Quel était le répertoire de cette première tournée ? Vous souvenez-vous de titres répétés mais pas joués sur scène sur cette tournée ?

Nous faisions surtout la promotion de l’album Prince qui venait de sortir. Nous n’avions pas fait de tournée après la sortie de For You et, du coup, nous n’avons pas joué beaucoup de titres du premier album. Nous en avions quand même répété quelques-unes, dont “Soft and Wet”, “Just As Long As We’re Together” et, il me semble, “I’m yours”. Nous avions aussi composé une intro qui donnait une idée de ce qui allait suivre, mais ça dépendait du temps que nous avions en tant que première partie d’autres groupes ou simplement en tête d’affiche.

À quoi ressemblait le public ? Comment réagissaient-ils lors de vos concerts ?

Au début, c’était dur car le public n’était pas venu pour nous. Les deux ou trois premières chansons étaient difficiles, mais après la troisième ou la quatrième, tout changeait. C’était génial de renverser la salle et de voir le public passer de la haine à l’amour, du “c’est quoi ce truc ?” négatif au “c’est quoi ce truc ?” positif. C’est ce qui rendait ces concerts si magiques et excitants.

Comment avez-vous choisi votre tenue de scène  ? Vos pantalons en plastique sont épatants !

Andre Cymone Prince(Rires) J’ai toujours adoré la mode. À l’époque, ma soeur étudiait la mode européenne, ses magazines traînaient dans toute la maison et c’était une grande influence. C’est elle qui avait fabriqué le célèbre trench coat, les tissus imprimés et les vestes et pantalons panthère que Prince portait à l’époque.

J’ai trouvé mes pantalons de plastique transparent dans un magasin de George Town et j’ai acheté tous ceux qui étaient à ma taille. À New York, dans le quartier de Soho, il y avait aussi une boutique que j’aimais beaucoup et qui s’appelait Trash in Vaudeville. J’ai acheté pas mal de choses dans cette boutique. J’avais également l’habitude feuilleter des magazines de mode et dès que je voyais quelque chose qui me plaisait, j’imaginais ce que ça pourrait donner sur moi. Je découpais des photos que je le montrais à Prince puis à ma soeur qui me le fabriquait ensuite sur mesure.

 

La provocation était-elle un ingrédient de vos performances ?

Totalement ! Nous essayions différentes choses et quand elles marchaient, on poussait à fond pour essayer d’atteindre l’extrême limite. Nos vêtements, nos coupes de cheveux et notre attitude sexuelle provocante étaient des choses naturelles pour Prince, moi-même et Dez je pense. Nous étions des frontmen et ça faisait totalement partie de l’entertainment.

Vous avez effectué la première partie de Rick James sur cette tournée. Quels types de rapports entreteniez-vous avec lui ? Prince a raconté plus tard que Rick James avait été plutôt condescendant à son égard…

Il y avait quelques rapports avec Rick James, mais nous étions très concentrés sur la compétition professionnelle et monter sur scène aux côtés d’autres groupes était considéré comme un challenge. Nous n’avons jamais perdu une seule bataille des groupes. Du coup, je crois qu’ils nous trouvaient arrogants. On ne traînait pas trop avec les autres, et Rick et moi sommes partis d’un mauvais pied lors de notre première rencontre. Rick avait pointé son love gun vers moi, j’ai pété un plomb et Prince a dû me calmer. Il y a d’autres petits incidents au cours de la tournée, mais les choses ont fini par s’arranger et les dernières dates ont été énormes. J’ai pu enfin apprendre connaître Rick et à l’apprécier en tant qu’artiste.

Instant Funk, Kleer et Twennynine featuring Lenny White faisaient aussi des premières parties sur cette tournée. Vous souvenez-vous de ces groupes ?

Twenntynine était mon groupe préféré, j’adorais ces types, des musiciens sensationnels et des types vraiment bien. Je ne me souviens pas précisément de leurs performances mais par contre, je me souviens qu’on s’amusait beaucoup. Un soir, après le concert, le bus de tournée de Rick James était garé sous la fenêtre de leur chambre d’hôtel. Un des membres du groupe dont je tairai le nom a rempli un tas de bombes à eau t les a lâché sur le bus de Rick. Le lendemain, Rick et son groupe m’ont accusé, mais c’était trop drôle de voir ces types faire une montagne d’un aussi petit incident.

Avez-vous d’autres anecdotes sur cette tournée ?

On se faisait harceler par les fans presque tous les soirs, surtout moi car j’avais l’habitude d’aller me balader après les shows. À l’époque, il n’y avait pas vraiment de gardes du corps autour de nous et l’incident qui me reste en mémoire est le soir ou notre caravane avait failli être renversée par les fans qui essayaient d’entrer ou de nous faire sortir. On a réussi à s’en tirer, mais six ou sept voitures ont commencé à nous suivre. Ils étaient très motivés (rires) !  Notre tour manager a sauté de notre limousine et a plongé sur une des voitures, qui continuait à rouler pendant qu’il s’accrochait au pare-brise. Ils ont fini par freiner sec et il a été éjecté. Je croyais que c’était fini pour lui, mais tout allait bien. Il est remonté dans la limo et on est partis…

Quel souvenir gardez-vous de cette première tournée avec Prince ?

Il n’y a pas de mots pour décrire le début de la réalisation d’un rêve. tellement de choses arrivaient pour la première fois : les hôtels, le room service, rencontrer tant de magnifiques personnes, se sentir aimé pour ce quoi nous avions travaillé pendant tant d’années et tant de faux-départs et d’échecs enfin récompensés. Ce qui me marque toujours autant, ce sont les visages des fans tellement heureux de nous voir et de nous écouter jouer quelque chose qui ne ressemblait à rien de ce que faisaient les autres et nous faire comprendre que nous le faisions bien.

Propos recueillis par Christophe Geudin

Prince Live 1979-1980 : The First Tour. Livre collector limité exclusivement disponible sur www.funku.fr. 1969, le nouvel album d’Andre Cymone, paraîtra en Europe le 30 juin sur le label Leopard, une division de Jazzline / Delta.

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Prince Live 1979-1980 : The First Tour

Prince_live79-80_3DEn 2013, Funk★U Magazine publiait les photos inédites du concert de Houston, en février 1980 dans un numéro aujourd’hui épuisé. Prince live 1979-1980 : The First Tour revient en images sur la première tournée de Prince avec de nouvelles photos 100% inédites des concerts du 1er décembre 1979 au Palace de Houston et du 24 février 1980 au Sam Houston Coliseum, en première partie de Rick James.

Ces clichés rares et inédits illustrent les premiers pas sur scène de Prince au lendemain de la sortie de son deuxième album éponyme, paru en octobre 1979. Cette édition de 56 pages limitée à 1000 exemplaires est également accompagnée de commentaires exclusifs des membres de sa formation d’époque André Cymone, Dez Dickerson et Gayle Chapman.

Prince live 1979-1980 : The First Tour (56 pages, couleur, 21 x 21 cm, version bilingue français/anglais).
Disponible le 27 avril exclusivement sur www.funku.fr au prix de 25 € (port gratuit France métropolitaine).

  • Commandes France (prix : 25 €) et Europe (prix : 30 €) via PayPal à l’adresse suivante : funkumagazine@yahoo.fr  *

* Veuillez nous contacter à funkumagazine@yahoo.fr pour des commandes multiples.

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 English Version

In 2013, Funk★U Magazine published the unreleased pictures of the 1980 Houston show. Prince live 1979-1980 : The First Tour features new and never-seen before pictures of Prince’s very first national tour shot in December 1st, 1979 at the Houston Palace during the Prince tour and February 24th, 1980 at the Sam Houston Coliseum supporting Rick James.

These rare pictures capture early Prince stage performances soon after the release of the Prince album in October 1979. This 56-pages photo book limited to 1000 copies also contains exclusive interviews and comments from Prince former band members André Cymone, Dez Dickerson and Gayle Chapman.

Prince live 1979-1980 : The First Tour (56 pages, colour, 21 x 21 cm, language English plus French translation)
Available April 27th 2017 exclusively at www.funku.fr. Price for Europe : 30 €. World : 35 € (international shipping included)*.

Orders Europe (30 €) and World (35 €) available through our PayPal address funkumagazine@yahoo.fr

* Please contact us at funkumagazine@yahoo.fr for multiple orders.

 

 

 


Prince+Tribute+XcelCenter

André Cymone, Ana Moura et Mayte rejoignent le concert tribute à Prince

André Cymone, Mayte Garcia, les choristes Shelby J., Elisa Fiorello, Marva King et Kip Blackshire, le saxophoniste Mike Philipps, Maya et Nandy McClean aka The Twinz, Nicole Scherzinger et la chanteuse de fado Ana Moura se joindront à Stevie WonderChaka Khan et bien d’autres pour rendre hommage à Prince ce soir au Xcel Center de ST Paul.

Un concert tribute qui verra la reformation historique du New Power Generation millésime 91-93′ featuring Michael B., Sonny T., Tommy Barbarella, Levi Seacer Jr. et Morris Hayes, directeur musical de la soirée.

Grands absents de cette réunion princière, The Revolution et Sheila E. ne participeront pas au concert. Tout comme le guitariste John Mayer qui a du déclarer forfait.

En attendant les premières images, regardez Mint Condition répéter “When Doves Cry” et évoquer l’influence de Prince sur leur musique dans le reportage ci-dessous.

“C’est grâce à Prince que nous sommes là car Prince a lancé Jimmy Jam et Terry Lewis et ces derniers nous ont lancé” explique Ricky Kinchen, le bassiste du groupe.


AndréCymone+SusannahMelvoin

Audio : André Cymone “Black Man in America”

Après avoir rendu hommage à Prince avec les Revolution au First Avenue début septembre, André Cymone, ancien bassiste et ami d’enfance du Purple Yoda, revient à la musique avec Black Man in America, un nouvel EP inspiré par son enfance passé dans le nord de Minneapolis et le mouvement Black Lives Matter (les vies noires comptent). Découvrez la chanson titre dans le lecteur ci-dessous.


The+Revolution+Bilal+Appolonia+PrinceTribute

Vidéo : The Revolution rend hommage à Prince

Jeudi soir, The Revolution, le groupe mythique de Prince, remontait sur la scène du First Avenue de Minneapolis pour lui rendre hommage.

BrownMark, Matt Fink, Bobby Z., Wendy & Lisa ont passé en revue les golden hits princiers en compagnie d’André Cymone, Dez Dickerson, Susannah Melvoin et Bilal qui a repris comme aux BET Awards “The Beautiful Ones” mais aussi “When Doves Cry”, “Kiss” et “Baby I’m a Star”. Apollonia, l’héroïne du film Purple Rain, Mayte et Manuela Testolini, les ex-femmes de Prince, étaient également présentes pour assister à cette réunion historique.

Set List:

Let’s Go Crazy
Computer Blue
America
Mountains
Do It All Night
Let’s Work
Party Up
Uptown
Little Red Corvette
1999
Sometimes It Snows in April
Raspberry Beret
The Beautiful Ones
Private Joy
When Doves Cry
Controversy
Kiss
Baby I’m a Star
Purple Rain

Photo: Nate Ryan


André+Cymone+The+Stone+2014

Audio : André Cymone “Naked” (Harts Remix)

“Tout le monde à poil !” Avec l’arrivée des beaux jours, André Cymone a des bouffées de chaleur et invite tout le monde à se balader en tenue d’Eve sur son nouveau single “Naked”. Après plusieurs années d’absence, l’ancien partenaire de jeu de Prince vient de publier The Stone, un nouvel album aux accents rock financé avec l’aide des internautes via le site pledge music. Découvrez le remix funky de “Naked” réalisé par le jeune musicien Harts en écoute et en téléchargement gratuit ci-dessous.


Numero Group MPLS

Numero Group revisite Minneapolis avec Purple Snow : Forecasting the Minneapolis Sound

Le valeureux label de rééditions Numero Group ajoutera en novembre une nouvelle pièce de choix à son catalogue avec Purple Snow : Forecasting the Minneapolis Sound, une anthologie 2-CDs et 4-LPs regroupant 33 titres enregistrés par la scène soul/funk/R&B des Twin Cities au cours de la deuxième moitié des années 1970. Un témoignage historique des années pré-Paisley Park avec la présence de 94 East, le groupe de Pépé Willie featuring un Prince à peine majeur, le Flyte Time de Jimmy Jam et Terry Lewis, ancêtre des Time de Morris Day, Alexander O’Neal, André Cymone avec le rare “Somebody Said”, mais aussi Sue Ann Carwell, The Lewis Connection, Aura et Orville Shannon.

Comme d’habitude, Numero Group propose un livret imposant et richement illustré de 144 pages, et également un 45-tours collector avec les premières 500 précommandes, le “Twin Cities Rapp” de TC Ellis enregistré en 1985 et originellement paru sur Twin Town Records.

Précommandes

 

Tracklist

Disc 1

94 East – If You See Me
Aura – Taste Of Love
Herman Jones – I Love You
Orville Shannon – Oh Lover
Mind & Matter – I’m Under Your Spell
Haze – Waiting For The Moment
Prophets Of Peace – Get It On
Cohesion – Expense
Mind & Matter – Sunshine Lady
The Lewis Connection – Higher
Flyte Tyme – It’s The Things That You Do
Herman Jones – Ladie
Michael A. Dixon and J.O.Y. – You’re All I Need
Music, Love & Funk – Stone Lover
Cohesion – Cohesion
Haze – I Do Love My Lady
The Lewis Connection – Got To Be Something Here

Disc 2

Walter Lewis & the Blue Stars – I Have Love at Home
Flyte Tyme – I’ve Got You On My Mind
Quiet Storm – Can You Deal With It
Steven – Quick
The Stylle Band – If You Love Me
The Girls – I’ve Got My Eyes On You
Sue Ann Carwell – Should I Or Should I Not?
Alexander O’Neal – Do You Dare
Ronnie Robbins – Contagious
Alexander O’Neal – Borrowed Time
Orville Shannon – One Life To Live
André Cymone – Somebody Said
Walter Lewis & the Blue Stars – Do It Baby Do It
Rockie Robbins – Together
Mind & Matter – No One Else Can Do It To Me Baby


Side A

94 East – If You See Me
Aura – Taste Of Love
Herman Jones – I Love You
Orville Shannon – Oh Lover

Side B

Mind & Matter – I’m Under Your Spell
Haze – Waiting For The Moment
Prophets Of Peace – Get It On
Cohesion – Expense
Mind & Matter – Sunshine Lady

Side C

The Lewis Connection – Higher
Flyte Tyme – It’s The Things That You Do
Herman Jones – Ladie
Michael A. Dixon and J.O.Y. – You’re All I Need

Side D

Music, Love & Funk – Stone Lover
Cohesion – Cohesion
Haze – I Do Love My Lady
The Lewis Connection – Got To Be Something Here

Side E

Walter Lewis & the Blue Stars – I Have Love at Home
Flyte Tyme – I’ve Got You On My Mind
Quiet Storm – Can You Deal With It
Steven – Quick

Side F

The Stylle Band – If You Love Me
The Girls – I’ve Got My Eyes On You
Sue Ann Carwell – Should I Or Should I Not?
Alexander O’Neal – Do You Dare

Side G

Ronnie Robbins – Contagious
Alexander O’Neal – Borrowed Time
Orville Shannon – One Life To Live
André Cymone – Somebody Said

Side H

Walter Lewis &the Blue Stars – Do It Baby Do It
Rockie Robbins – Together
Mind & Matter – No One Else Can Do It To Me Baby


André+Cymone+AC+album

Réédition : André Cymone – AC deluxe edition 2CD

L’ancien partenaire de jeu de Prince a désormais droit à une version deluxe de son album AC, réédité voici seulement un an en compact disc. Cette nouvelle mouture regroupe 31 morceaux sur 2 CD (dont 11 inédits), essentiellement des remix et prises alternatives y compris 3 versions du tube culte “The Dance Electric” (dont une extended de 11 minutes !!) écrite par le kid de Minneapolis et co-produite avec André Cymone. Dispo en import dès le 5 février pour environ 10 euros chez FTG en édition limitée.


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