Rock

Les « Mémoires d’outre-monde » de Jimi Hendrix en librairies

Plus que jamais dans les feux de l’actualité avec la sortie conjointe du concert du Miami Pop Festival 1968 et du documentaire Hear My Train A Comin, Jimi Hendrix fait l’objet d’une « autobiographie reconstituée » aux éditions JC Lattès. Signée Peter Neal, réalisateur d’un futur documentaire sur la vie du musicien, et compilée par le producteur Alan Douglas, Mémoire d’outre-monde rassemble une somme considérable d’interviews, de paroles de chansons, de brouillons et de réflexions éparses du génial gaucher cherokee. Enrichie par les illustrations de Bill Sienkiewicz, la traduction de Claire Breton est exemplaire, et ce recueil de fragments dresse in fine un portrait impressionniste et intimiste du guitariste foudroyé à l’âge de 27 ans.

Jimi Hendrix, Mémoire d’outre monde de Peter Neal (JC Lattès, 258 pages, 22,90€). Disponible depuis le 6 novembre.

1 Commentaire

  • Vous parlez de traduction exemplaire de la part de Claire Breton. Or il s’agit pour moi d’un exemple patent de traduction ethnocentrique extrêmement mal foutue typique des traductions faites en France. Voyez-vous, tout le monde n’est pas Français et la traduction de Mme Breton est farcie d’argot typiquement franchouillard qui n’a aucune résonance dans les autres pays de la francophonie. Je suis au Québec et cette traduction me donne envie à chaque paragraphe de jeter le livre par la fenêtre tellement on y maquille la langue de Hendrix de mots qui, même en argot, ne devaient même pas exister au milieu des années 60. Il s’agit donc d’une part d’une faute historique et d’une faute de style. D’autant plus que si Mme Breton avaient entendu les nombreuses entrevues données par Hendrix, elle se serait rendue compte que ce dernier parlait un anglais fort respectable, teinté d’un léger accent britannique. Bref, si vous lisez l’anglais, évitez à tout prix la version française, surtout si vous n’êtes pas Français.